Aller au contenu principal

Financement de la prophylaxie tuberculose : Hervé Marie lance une alerte

Dans le cadre du plan national de lutte contre la tuberculose bovine, la seconde campagne de prophylaxie a débuté. Elle concerne 330 éleveurs manchois et 27 000 bovins. Sans compter le travail, cette lutte coûte 4,05 €/animal à l’éleveur. Ce qui a conduit le président du GDS de la Manche, Hervé Marie, à demander un accompagnement financier des interprofessions bovines et laitières.

© SB

Le plan de lutte contre la tuberculose bovine a été défini pour quatre ans. Il vise à garder le caractère indemne de la France. Le département de la Manche est soumis à ce plan, et plus particulièrement les éleveurs, au nombre de 330, situés dans trois zones de prophylaxie renforcée. Pour la seconde année, ils doivent procéder au dépistage réalisé par le
vétérinaire. Le coût de l’opération
est de 10,20 €/animal. L’État prend à sa charge 6,15 €. « Il refuse d’aller plus loin », déplore Hervé Marie, président du GDS de la Manche. Le reste étant à la charge de chaque éleveur, sans compter le temps passé.

Conserver le caractère indemne
Et c’est sur ce point que Hervé Marie, monte au créneau. Pour lui, il n’est pas concevable que le reste à charge soit supporté uniquement par les éleveurs. « Il n’est pas normal que les 330 éleveurs concernés par cette contrainte imposée soient pénalisés d’une sanction financière en plus du travail à réaliser », souligne-t-il. Alors, il a sollicité par courrier les interprofessions bovines et laitières pour qu’elles puissent accompagner les éleveurs. « Si nous perdons le caractère indemne, nous risquons de perdre l’exportation de produits laitiers et carnés », précise le président du GDS. Et c’est autant qui sera en excédent sur le marché intérieur. Et dans un département d’élevage comme la Manche, « qui mieux que ces deux interprofessions pour répondre au nom de la filière », lâche-t-il.

27 000 bovins concernés
Hervé Marie espère avoir un écho favorable des deux interprofessions de manière à ce que « les éleveurs concernés ne se sentent pas sacrifiés au nom du bien commun. La facture est déjà assez lourde pour eux. »
Au total, ce sont 27 000 bovins concernés par ce plan de lutte débuté l’année dernière, et qui se poursuit jusqu’en 2022. « Bien que la Manche soit le premier département d’élevage bovin français, ce n’est pas un département  à grand risque », rappelle-t-il.
Au-delà des aides de l’Etat, le GDS de la Manche apporte une aide à la contention de l’ordre de 0,80 € par bovin en caisse simple ou 1,90 € en caisse complémentaire.  n

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

Éleveurs de Prim'Holsteins, de Limousines et de Normandes étaient sur le marché de Lisieux, samedi 29 mars, pour annoncer la foire de ce week-end.
[EN IMAGES] Les vaches paradent sur le marché de Lisieux, dans le Calvados
Samedi 29 mars 2025, sur le marché de Lisieux, dans le Calvados, les éleveurs organisateurs de la Foire de Lisieux ont déambulé…
Au Gaec Alvin, Aline et Kevin gèrent un troupeau de 70 vaches laitières à la traite.
Installation : "C'était en moi"
À la rencontre de nouveaux installés, les Jeunes Agriculteurs de Normandie ont pris la direction de Chailloué en plein cœur de l'…
Suzanne Henry, une femme engagée
Suzanne Henry s'est éteinte le 1er avril 2025 à l'âge de 96 ans.
Le groupe Folkafond donne rendez-vous le 7 mai pour un concert au profit de l'association Syndrome de Usher, syndrome dont est atteint Antoine, âgé seulement de 3 ans et demi.
Deux agriculteurs musiciens jouent pour aider la recherche contre la maladie de Usher
D'un voyage en Chine, deux producteurs de lait de la Coopérative d'Isigny-Sainte-Mère, Marc-Antoine Blot et François Lepourry,…
Augustin Becquey a repris la gestion de l'abattoir de Carentan suite à une décision du tribunal de commerces du 14 avril 2025.
A l'abattoir de Carentan, Augustin Becquey veut construire une relation de confiance
Alors qu'Augustin Becquey n'avait les clés que depuis quelques jours de l'abattoir de Carentan, il a réuni le comité technique (…
La chasse aux œufs des Jeunes agriculteurs se déroule sur l'exploitation de la famille Levoyer.
Une chasse aux œufs à la ferme organisée par les Jeunes agriculteurs samedi 26 avril 2025
Pour leur première chasse aux œufs, les Jeunes agriculteurs de l'Orne investissent l'exploitation de la famille Levoyer, samedi…
Publicité