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Nouvelles actions, nouvelles cibles : la restauration hors domicile

Lundi dernier, les responsables cantonaux de la FDSEA et des JA ont décidé de poursuivre leurs actions. Cette semaine, ils s’attaquent à la restauration hors domicile pour tenter de trouver la vérité.

Guillaume Larchevêque (président des JA de l’Orne) comme Anne-Marie Denis (présidente
de la FDSEA de l’Orne) ne veulent pas baisser les bras. Ils s’attaquent à la restauration hors domicile après avoir consulté lundi dernier leur base respective.
Guillaume Larchevêque (président des JA de l’Orne) comme Anne-Marie Denis (présidente
de la FDSEA de l’Orne) ne veulent pas baisser les bras. Ils s’attaquent à la restauration hors domicile après avoir consulté lundi dernier leur base respective.
© (sb)

Après une opération d’envergure la semaine précédente où 1 000 camions ont été bloqués dans le département de l’Orne, les responsables syndicaux se sont réunis lundi dernier pour définir la stratégie des prochains jours. Les éleveurs ne veulent pas baisser les bras. Ils continuent de mettre la pression en suivant le mot d’ordre national. Cette fois-ci, c’est la restauration hors domicile qui est ciblée. Chaque éleveur dans chaque canton qui a pu se mobiliser, peut encore le faire en rejoignant le responsable cantonal et aller voir sur son territoire une structure. Cela a débuté à l’Aigle mardi soir. “Selon les sites, les anomalies relevées seront remontées” note Guillaume Larchevêque. Cette opération va se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine. “Nous allons suivre ensemble ces opérations” explique Anne-Marie Denis “parce que côte à côte, nos sommes plus forts”. Et c’est aussi en raison des annonces du gouvernement jugées insuffisantes. “Ce n’est pas à la hauteur de nos besoins. Le nombre d’exploitations en difficultés a explosé” déplore la responsable de la FDSEA.

Ces annonces du gouvernement de la semaine passée n’ont donc pas réussi à calmer les esprits. L’accord sur le lait les laisse perplexes. “Nous allons être très vigilants” note le président des JA. “Nous avons vu ce qui s’est passé avec la filière de viande bovine où les entreprises n’ont pas suivi. On peut imaginer que ce soit la même chose pour le lait. L’industrie laitière n’a pas dit qu’elle ne voulait pas y aller. Mais les 340 €/1 000 l semblent très compliqués”. Pour Anne-Marie Denis, ces mesures correspondent “à un plan de travail. Certaines mesures, parmi les 24 annoncées, étaient d’ailleurs déjà actées. Si un gros budget a été dégagé, pour chaque éleveur, cela représente peu. Ces chiffres ne suffisent pas. Cela correspond à un mini sparadrap” souligne la présidente.
Ce jeudi, une réunion était organisée avec le préfet afin de voir la mise en place des mesures annoncées.
Du local au régional
La mobilisation ne s’arrête pas au plan local. Avec les fédérations des départements voisins, ils se sont rendus mercredi matin sur la zone portuaire du Havre pour vérifier les caissons frigoriques, et la provenance des denrées étrangères.

Des revendications
aux discussions
Les responsables syndicaux ne veulent pas être uniquement dans les revendications. Ils veulent aussi se mettre autour de la table. C’est ce qu’il sera proposé à la fin de l’été notamment avec les GMS. “Nous les avons perturbés, nous avons bloqué les approvisionnements, leurs parkings” rappelle Guillaume Larchevêque. Mais pas question d’en rester là. “On va les suivre, on va regarder les promotions, la provenance des produits transformés…” assure-t-il parce qu’il dit “ne pas être dupe”. Entre les industriels et les grandes surfaces, “on est convaincu qu’il y a des menteurs. On se doit de continuer à contrôler les marchandises”. Mais pour mieux comprendre les mécanismes de chacun, les différents maillons de la chaîne seront invités à se réunir autour de la table. Un souhait exprimé de part et d’autre.

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