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Une offre Crédit Agricole Normandie « bio »

Le Crédit Agricole Normandie est un partenaire historique de la « Fête de la bio ». Rencontre avec Patrick Lemartinel (responsable développement marché agriculture) sur le stand de la Banque Verte à St-Hilaire-de-Briouze.

© TG

>> Quel est le sens de votre présence pendant 3 jours à St-Hilaire-de-Briouze ?
Le Crédit Agricole Normandie accompagne 8 agriculteurs sur 10 et nous accompagnons tous les types d’agriculture, de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique. C’est pourquoi nous sommes ici présents aux côtés d’Agribio comme nous le sommes aux côtés des JA à l’occasion des concours de labour en fin d’été.

>> Vous développez une offre spécifique à destination de l’AB. Pourquoi ?
L’agriculture biologique a ses spécificités. Nous avons donc conçu une offre qui répond à ses besoins. Il y a tout d’abord un accompagnement en terme de trésorerie pendant la phase de conversion. Durant cette période, l’exploitant doit faire face à des charges nouvelles ou réduction de production sans bénéficier de la valorisation BIO du produit. C’est une difficulté à anticiper.
Autre offre en terme de trésorerie, c’est le préfinancement des aides bio qui accusent malheureusement beaucoup de retards dans les paiements. 

>> Votre offre assurantielle est également spécifique. Pourquoi ?
L’agriculture biologique est également soumise aux aléas climatiques et sanitaires, dont les effets peuvent être plus importants. En conventionnel, le maïs constitue presque une assurance fourragère. En bio, avec des systèmes privilégiant l’herbe, une sècheresse peut devenir très vite une catastrophe.
Au-delà et sur un plan sanitaire, l’agriculture conventionnelle dispose de systèmes de rattrapages chimiques que le cahier des charges bio n’autorise pas. C’est pourquoi nous avons développé une offre adaptée. 

>> La vente directe est très présente en bio. Vous apportez également un service ?
En circuits courts, c’est l’agriculteur qui établit ses factures. Nous proposons donc une offre de gestion de paiements électroniques par internet qui va jusqu’au recouvrement. Sur ce point, nous mettons au service de l’agriculture le savoir-faire que nous avons acquis auprès des artisans-commerçants.

>> Vous installez des jeunes agriculteurs. Existe-t-il sur ce plan une approche spécifique AB?
Nous ne l’abordons pas différemment. Dans les deux cas, nous sommes face à une entreprise. L’important pour nous est la viabilité économique du projet et sa vivabilité sachant qu’en AB, la maitrise technique est fondamentale à la réussite du projet.

>> A l’installation, l’AB nécessite moins de capitaux et, en vitesse de croisière, elle dégage plus de revenu ?
Il ne faut pas tomber dans la caricature. L’AB, ce n’est pas le discount de l’installation, tout dépend de la taille du projet. Certains, et plus particulièrement quand il y a transformation de produits, nécessitent une mise de fonds importante. Quant au revenu dégagé, attention aux facilités de langage. Comparer des prix de vente entre deux systèmes sans prendre en compte les charges de production n’a pas de sens. Dans un cas comme dans l’autre, il faut être techniquement très performant pour l’être économiquement.

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