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FCO
De trop nombreux nouveaux cas imposent plus que jamais la vaccination

La fièvre catarrhale ovine n’a jamais été aussi présente dans le département. Et les professionnels eurois sont inquiets du retard pris dans la vaccination des élevages.

La situation sur l’hexagone et dans l’Eure au 18 juillet dernier... Ce qu’il faut lire sur cette carte :
- rond rouge (foyer de BTV8 due à la circulation virale 2008) 
- rond bordeaux (foyer de BTV1)    
- zone en vert (zone réglementée sérotype 8) - Zone en rose (zone réglementée sérotype 1)
- zone en bleu (zone réglementée sérotype 1 et 8) 
- zone en gris (zone réglementée sérotype 1-2-4-16.
La situation sur l’hexagone et dans l’Eure au 18 juillet dernier... Ce qu’il faut lire sur cette carte :
- rond rouge (foyer de BTV8 due à la circulation virale 2008)
- rond bordeaux (foyer de BTV1)
- zone en vert (zone réglementée sérotype 8) - Zone en rose (zone réglementée sérotype 1)
- zone en bleu (zone réglementée sérotype 1 et 8)
- zone en gris (zone réglementée sérotype 1-2-4-16.
© GDS

 

"Chaque jour qui passe annonce malheureusement de nouveaux cas explique, inquiet, le président du GDS de l’Eure Bernard Gerlach. Face à cela, il n’y a pas trente-six solutions. Tous les éleveurs doivent se mobiliser pour vacciner leur troupeau, seule véritable réponse pour faire face à cette crise sanitaire...”

Commencée par les bovins début juin puis par les ovins en fin juin, cette vaccination est donc bien engagée, “mais il ne faut surtout pas s’arrêter là. Les derniers lots de vaccins ont été libérés dans la semaine du 14 juillet. Les éleveurs qui n’auraient pas encore vacciné peuvent le demander à leur vétérinaire.”

 

Le pourquoi d’une vaccination

Comme le précisent encore les responsables du GDS de l’Eure, les raisons sont nombreuses pour vacciner de toute urgence. La première des raisons tient au fait que le moucheron vecteur a repris une forte activité. “Les vétérinaires nous signalent aujourd’hui de nouveaux cas cliniques.” 

Et cette reprise “d’activité” se confirme aussi dans certains départements voisins où la situation, dans certains cas, est qualifiée d’explosive. “Et malheureusement, en comparant cette situation à celle des départements du nord-est à l’automne 2007,  nous pouvons même dire que la diffusion de la FCO est en avance.”

L’autre bonne raison de vacciner tient au financement même de la procédure. Explication. “En effet, les éleveurs peuvent encore profiter des derniers lots de vaccin financés par l’Union Européenne. En effet, les quantités initialement prévues vont être épuisées. Et nous ne savons pas si d’ici l’automne d’autres lots gratuits seront à disposition.”

Au passage, les responsables du GDS mettent en garde les éleveurs sur les risques de tarder trop dans la procédure de vaccination...  “Plus nous avançons dans la saison et plus il y a risque de vacciner des animaux qui viennent d’être infectés par le virus. Rappelons que les animaux sont immunisés trois semaines après la seconde injection. Il se peut donc que des animaux vaccinés manifestent des signes cliniques peu de temps après l’injection.” Quant à la désinsectisation, elle est toujours une mesure de protection même si elle est très imparfaite. 

Petits rappels utiles

La vaccination des bovins nécessite deux injections à trois semaines d’intervalle, celle des ovins se fait en une seule injection. En cas de signes cliniques, il ne faut pas tarder à faire appel au vétérinaire sanitaire qui fera la déclaration de suspicion et une prise de sang de confirmation. Ces frais sont pris en charge par la DDSV.

“Je rappelerai que le GDS apporte son concours pour l’organisation des vaccinations, précise encore François Valion directeur du GDS. Il envoie aux vétérinaires qui la demandent la liste des bovins de chacun de leurs clients. La liste des bovins vaccinés doit être retournée au GDS. Elle permet de verser l’aide du conseil Général (0,60 € par bovin, 0,30 € par ovin). Elle permettra de prévoir la prophylaxie de la prochaine campagne.” En cas de mortalité, le système indemnisation est normalement encore en vigueur. Les dossiers sont à renvoyer au GDS. “Selon nos dernières informations, le virus se propage fortement dans notre département (voir carte ci-contre). Même si la vaccination est une procédure difficile, surtout à cette période de l’année, il y va de l’avenir de nos élevages. Alors, il faut prendre le temps de le faire avant qu’il ne soit trop tard !” conclut Bernard Gerlach.              

 

 

 

Pour en savoir plus...

Pour tout renseignement complémentaire autour                  

 de ce dossier, n’hésitez pas à contacter le GDS de l’Eure

 au 02 32 23 86 86

 

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