Orne
Dis, comment on fait les poulains ?
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Les classes de CE2-CM1 et de CM2 de l’école primaire Anne Frank d’Argentan ont pu découvrir mardi 5 mai, la vie du haras d’Ecouché, dans le cadre de l’opération “fermes ouvertes”.
Quatorze heures. Le bus arrive à l’heure, au haras d’Ecouché, débarquant quarante élèves de deux classes de l’école primaire Anne Frank d’Argentan, en sortie dans le cadre de l’opération fermes ouvertes. Marie Tourainne et son mari Nicolas Menand, jeunes installés, ont décidé de commencer la visite par le début de la vie d’un poulain. Le premier rendez-vous est pris en salle d’insémination. Nicolas présente la seringue et la sonde qui permettent l’opération. “Nous essayons de combiner les qualités du père et de la mère, pour obtenir le meilleur poulain possible pour l’utilisation qu’en veulent les gens, explique Marie. Mais ce n’est pas une science exacte, et cela ne marche pas à tous les coups”.
“Et si les poulains ne sont pas bons, qu’est-ce qu’ils deviennent ?”. “Ils sont reconvertis en chevaux de loisir, pour la randonnée, ou la chasse à courre, dans de rares cas, certains vont à l’abattoir”, ose Nicolas Menand. “Il y a des gens qui aiment manger la viande de cheval”, confirme l’enseignant, face à un cri unanime de dégoût.
Sortie de la salle d’insémination, les élèves vont à la rencontre des juments pleines ou suitées de leurs de poulains. Aux détours des paddocks, ils apprendront que la durée de gestation du cheval est de 11 mois, que les poulains sont sevrés à 6 mois, que les chevaux n’ont qu’un seul estomac... Des informations que certains notent scrupuleusement dans leurs cahiers, tandis que d’autres préfèrent profiter de la compagnie des chevaux. “Elle c’est Canelle, et elle c’est Flika”, détaille une élève en présentant les deux chiennes de la ferme. Photographiées, et papouillées pendant deux heures, nul doute qu’elles auront une place de choix dans les articles que les élèves devront rédiger en rentrant en classe.
Des enfants de la ville
A 15 h 20, le goûter est mis en place dans le barns, l’occasion de discuter autour d’un café avec Philippe Gripon, le professeur. “Bien que nous soyons à Argentan, au beau milieu d’un département rural, ces enfants ne connaissent pas forcément le monde agricole. Ils habitent en grande partie dans un quartier de HLM. S’ils n’ont pas la chance d’avoir de la famille à la campagne, alors ces sorties sont parfois pour eux une découverte totale. Des sorties comme celles-ci sont bien plus efficaces que toutes les leçons possibles”. L’opération fermes ouvertes, Philippe la connaît bien. Chaque année à la même époque, il en fait profiter sa classe de CM2. L’an dernier, ses élèves ont gagné le concours photo de la FDSEA, avec une sortie supplémentaire à la clé.
A 16 h, c’est un car rempli de sourires qui dit au revoir, sur le seuil du haras d’Ecouché. Mission accomplie pour le jeune couple. « Je crois qu’ils sont heureux, se réjouit Marie. Ce soir, ils auront plein de choses à raconter en rentrant à la maison”.
“Et si les poulains ne sont pas bons, qu’est-ce qu’ils deviennent ?”. “Ils sont reconvertis en chevaux de loisir, pour la randonnée, ou la chasse à courre, dans de rares cas, certains vont à l’abattoir”, ose Nicolas Menand. “Il y a des gens qui aiment manger la viande de cheval”, confirme l’enseignant, face à un cri unanime de dégoût.
Sortie de la salle d’insémination, les élèves vont à la rencontre des juments pleines ou suitées de leurs de poulains. Aux détours des paddocks, ils apprendront que la durée de gestation du cheval est de 11 mois, que les poulains sont sevrés à 6 mois, que les chevaux n’ont qu’un seul estomac... Des informations que certains notent scrupuleusement dans leurs cahiers, tandis que d’autres préfèrent profiter de la compagnie des chevaux. “Elle c’est Canelle, et elle c’est Flika”, détaille une élève en présentant les deux chiennes de la ferme. Photographiées, et papouillées pendant deux heures, nul doute qu’elles auront une place de choix dans les articles que les élèves devront rédiger en rentrant en classe.
Des enfants de la ville
A 15 h 20, le goûter est mis en place dans le barns, l’occasion de discuter autour d’un café avec Philippe Gripon, le professeur. “Bien que nous soyons à Argentan, au beau milieu d’un département rural, ces enfants ne connaissent pas forcément le monde agricole. Ils habitent en grande partie dans un quartier de HLM. S’ils n’ont pas la chance d’avoir de la famille à la campagne, alors ces sorties sont parfois pour eux une découverte totale. Des sorties comme celles-ci sont bien plus efficaces que toutes les leçons possibles”. L’opération fermes ouvertes, Philippe la connaît bien. Chaque année à la même époque, il en fait profiter sa classe de CM2. L’an dernier, ses élèves ont gagné le concours photo de la FDSEA, avec une sortie supplémentaire à la clé.
A 16 h, c’est un car rempli de sourires qui dit au revoir, sur le seuil du haras d’Ecouché. Mission accomplie pour le jeune couple. « Je crois qu’ils sont heureux, se réjouit Marie. Ce soir, ils auront plein de choses à raconter en rentrant à la maison”.