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Ensileuse
L’ensileuse 7950i fait ses preuves

La maîtrise des coûts aux champs. Tel était le thème retenu par John Deere et les établissements Lebaudy pour présenter la nouvelle ensileuse 7950i. Avec ses 12 rangs et ses 812 chevaux, la technologie John Deere a transformé la parcelle de maïs en parc d’attractions. Le 28 octobre dernier, petits et grands avaient l’âme verte à Saint-Bômer (61).

L’ensilage XXL version John Deere suscite l’attrait du monde agricole. Pour la première journée, 450 entrepreneurs ont assisté aux démonstrations. Le lendemain, près de 600 agriculteurs leur ont succédé. Vacances scolaires obligent, petits et grands sont de sortie. Certains dégainent même leur appareil photo pour immortaliser l’instant.  Et tous ont revêtu la casquette siglée « 7950i ».

Autant d’hectares dans la campagne, mais plus vite
J’ai ensilé dans cette parcelle avec une machine traînée un rang. À l’époque, on n’imaginait pas aller au-delà des 6 rangs. Alors là…”, témoigne un ancien agriculteur de la commune. Place à la 7950i. Avec ses 812 chevaux, ses 12 rangs et 300 tonnes par heure en maïs, les établissements Lebaudy prônent la maîtrise des coûts du champ à l’auge. Patrick Letouzey, entrepreneur à Saussey (50), a opté pour cette douze rangs. Il a acquis une des deux premières 7950i.  Ce chef d’entreprise n’ensilera pas plus d’hectares lors de sa prochaine campagne. Néanmoins, ses chantiers se termineront plus vite. “En petit parcellaire, je fais entre 32 et 38 hectares par jour. Les clients apprécient. Vers 17-18 heures, leur chantier est terminé. Ainsi, ils couvrent leur silo de jour. Dans 5 ou 6 ans, je pense que ce type d’engin sera courant. Les périodes de récolte d’ensilage sont aujourd’hui plus courtes, cette ensileuse grande capacité me permet d’être plus réactif. Le maïs est plus facilement récolté à la maturité idéale. Mes clients apprécient ce débit de chantier”. Côté économique, l’entrepreneur s’y retrouve également. Une ensileuse de 12 rangs signifie “moins de chauffeurs et moins d’entretien que pour deux six rangs. Je ne consomme que 32 à 33 litres à l’hectare. Il me semble que c’est raisonnable. Je rationalise mes charges”. Des propos complétés par Jean Bertrand, directeur général des Ets Lebaudy : “avec une ensileuse de grande capacité, nous répondons aux demandes du client final, à savoir l’agriculteur. La maîtrise des coûts passe aussi par du matériel fiable et éprouvé, d’où l’importance du service après-vente. En cas de problème, nous intervenons en moins d’une heure sur le lieu d'ensilage”.

Pour cette démonstration, l’armada John Deere était de sortie.  Dès l’entrée du champ, un alignement de tracteurs, de moissonneuses ou de round-balers accueillait le visiteur.

Deux ensileuses John Deere en duo
Les établissements n’ont pas lésiné sur le matériel. Une ensileuse 7350 accompagne également la 7950. Grâce à ces deux engins, rarement une benne de 50 m3 n’aura été si rapidement remplie. Parmi les observateurs attentifs de ce déploiement : David Casrouge. Ce jeune agriculteur est installé à Blay (Calvados). Il récolte chaque année 35 hectares de maïs. “Personnellement je suis demandeur d’ensileuse de grande capacité pour boucler mon chantier en une journée”, confie-t-il. Dernier point non négligeable de la démo : la qualité de l’ensilage. Pour le jeune agriculteur, ce test est passé avec succès. Ensilage en main, il observe : “la coupe est nette”. Au final, le compte est bon.

Descriptif technique par Nicolas Dubois chef produit récolte des fourrages de John John Deere

Le mois de novembre marque le début de la commercialisation du nouveau récolteur. Deux préséries sont déjà en service en Normandie et en Bretagne.

Nouvelle génération de récolteur 390+
Première nouveauté sur ce récolteur, c’est sa grande ouverture. Elle atteint un mètre de large au niveau du canal pour favoriser l’alimentation. Les tambours ont ainsi été repositionnés. Le bec est plus aéré pour éviter les colmatages et les bourrages. Les racleurs ont été boulonnés pour faciliter la maintenance.
L’autre innovation concerne l’apparition d’une roue de transport. Elle permet de reporter la charge des 3,8 tonnes du récolteur sur l’arrière de la machine. La roue stabilise l’ensileuse et facilite la visibilité depuis le poste de conduite. Elle s’attelle automatiquement lors de la fermeture du bec. Le récolteur est ensuite posé sur la roue pour les transports sur route. Il est donc positionné bas et favorise une excellente visibilité
”.

Pièces d’usure
“Autre innovation majeure sur cette nouvelle machine : les pièces d'usure DURALINE. Elles permettent d'augmenter très sérieusement leurs durées de vie. Un système embarqué de détection des pannes avertit le chauffeur de la durée de vie des roulements des pièces du canal de récolte en rotation”.


Moteur 812 chevaux
L’ensileuse est équipée d’un moteur de 812 chevaux. Il s’agit d’un 6 cylindres en ligne muni de quatre soupapes par cylindre. Ce moteur avec énormément de couple est prévu pour l’industrie et les travaux publics. Les radiateurs ont été adaptés en conséquence. Leur profondeur a gagné 20 cm.
Pour passer cette puissance au niveau du rotor, nous avons corrigé le renvoi d’angle, avec des pignons et des roulements plus gros. La courroie d’entraînement principale reçoit également un brin de plus.  Enfin, l’arbre de rotor a été surdimensionné jusqu’à 80 mm.
Avec un moteur plus important, cette machine est plus lourde. Le châssis a donc été rigidifié et allongé de 15 cm. L’essieu arrière présente une capacité de 8,5 tonnes de charge admissible
”.

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