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Prairies permanentes : apprendre à les (re)considérer à leur juste valeur

Peu productives, non résistantes aux sécheresses, envahies de plantes invasives, pour les animaux à faible besoin, les surfaces en prairie permanente sont souvent mal considérées. Pourtant, à y regarder de plus près, elles pourraient vous surprendre à condition d’apprendre à les gérer suivant vos besoins. Explications.

PRAIRIES HAMARS
Eleveur laitier à Hamars (14) avec 75 % de prairies permanentes.
© DR

Un tour de parcelles


On estime qu’une prairie permanente normande peut produire entre 3TMS/ha et 8 TMS/ha en fonction du type de sol, des pratiques agricoles et la méthode de pâturage. La première étape est d’aller observer chacune de ses parcelles en prairie, en faire un diagnostic précis pour ensuite mettre en place les leviers d’amélioration si nécessaire. Toute prairie peut s’améliorer quantitativement et qualitativement. Pour cela, différentes possibilités comme l’alternance fauche et pâturage pour permettre de limiter les adventices, le redécoupage des parcelles pour mieux valoriser la biomasse disponible, ou bien encore une meilleure disposition des abreuvoirs pour éviter les refus.

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