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Renouée du Japon : la catastrophe insidieuse

Présente en tâches çà et là, le long des talus, dans les friches et sur les bords de route, la Renouée du Japon progresse rapidement en Normandie. Cette plante cause d’importants dégâts sur les infrastructures et la biodiversité.

Renouée du Japon
La renouée du Japon peut aller jusqu’à percer l’enrobée de chaussées, comme à Saint-Lô où cela forme des bosses à la surface d’une voie verte.
© DR

Herbacée vivace importée d’Asie au XIXe siècle, la Renouée du Japon est aujourd’hui une espèce envahissante en Europe. Dans son pays éponyme, la plante a des prédateurs qui régulent sa population ; en Europe, aucun. Extrêmement compétitive, sa présence est attestée partout en France. Le long des routes, dans les talus, comme au bord de cours d’eau, elle se développe très rapidement et produit des substances allélopathiques qui nuisent au développement des autres espèces. Plante à rhizomes, sa croissance végétative reprend en mars-avril. Avec une croissance pouvant atteindre entre 5 et 10 cm/jour, elle étouffe vite toute concurrence. Elle peut mesurer jusqu’à 4 m à la fin du printemps. Elle fleurit en août-septembre et sèche avant l’hiver. Le bouturage est sa principale voie de dispersion. Dans les cours d’eau, le courant transporte des fragments de plante, ce qui accélère le phénomène. Son broyage, si les résidus ne sont pas collectés, a le même effet.

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