Cheval
Tracter Cob’ il faut
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Daniel Morel, éleveur de Cobs normands, animera des démonstrations de chevaux de trait lors de la fête de la terre, à Esson (14), le 26 août.
Daniel Morel entouré de ses Cobs normands. Il a 30 chevaux sur la ferme dont huit poulinières. La plus âgée a 25 ans, elle lui a donné 20 poulains.
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“J'ai travaillé avec les chevaux toute ma jeunesse pour les travaux agricoles. Et puis je suis parti travailler dans de plus grandes fermes au début des années 60. Il n'y avait plus de chevaux, les tracteurs les avaient remplacés. J'avais du mal à m'y faire”, se rappelle Daniel Morel, ancien agriculteur et éleveur de chevaux de trait de race Cob normand, à Saint-Lambert dans le Calvados. Voulant conserver son savoir-faire et désireux de le transmettre, Daniel a continué à l'entretenir, comme passion et pour le folklore. “Les gens sont curieux de retrouver les méthodes de travail à l'ancienne. Je peux vous dire qu'il y a un monde fou lorsque nous organisons des concours de labour”. Pour l’éleveur, le Cob normand est la race idéale. “C'est un cheval polyvalent et très sérieux au travail, aussi bien en attelage qu'à la monte”.
Une force à moderniser
“Il ne faut pas se faire d'illusion, on ne reviendra pas à la traction chevaline pour labourer les champs. Mais le cheval peut retrouver son utilité dans la vie économique pour des travaux bien spécifiques où il apporte une valeur ajoutée”. Ramassage des déchets, transport de passagers, travail du sol dans les vignes ou en maraîchage ... “Un attelage travaille moins vite, mais coûte aussi moins cher qu'un tracteur, assure l'éleveur. Pour le débardage du bois, le cheval trouve sa place en combinaison avec les outils motorisés. Il permet de préserver la forêt en ciblant certains arbres, et il est plus efficace que les machines dans les zones escarpées. En revanche, il n'a plus sa place pour transporter les grumes sur de longs trajets jusqu'à la scierie. Pour développer une traction animale moderne, nous devons aussi développer de nouvelles techniques et de nouveaux matériels d'attelage”.
Sa passion pour le cheval de trait, Daniel Morel l'a transmise à son fils Gaël, qui s'est fait une spécialité du travail de labour. Et parmi les petits-enfants de Daniel, ils sont nombreux à s’intéresser aux chevaux. De belles perspectives pour faire perdurer le savoir-faire.
Une force à moderniser
“Il ne faut pas se faire d'illusion, on ne reviendra pas à la traction chevaline pour labourer les champs. Mais le cheval peut retrouver son utilité dans la vie économique pour des travaux bien spécifiques où il apporte une valeur ajoutée”. Ramassage des déchets, transport de passagers, travail du sol dans les vignes ou en maraîchage ... “Un attelage travaille moins vite, mais coûte aussi moins cher qu'un tracteur, assure l'éleveur. Pour le débardage du bois, le cheval trouve sa place en combinaison avec les outils motorisés. Il permet de préserver la forêt en ciblant certains arbres, et il est plus efficace que les machines dans les zones escarpées. En revanche, il n'a plus sa place pour transporter les grumes sur de longs trajets jusqu'à la scierie. Pour développer une traction animale moderne, nous devons aussi développer de nouvelles techniques et de nouveaux matériels d'attelage”.
Sa passion pour le cheval de trait, Daniel Morel l'a transmise à son fils Gaël, qui s'est fait une spécialité du travail de labour. Et parmi les petits-enfants de Daniel, ils sont nombreux à s’intéresser aux chevaux. De belles perspectives pour faire perdurer le savoir-faire.