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1 884 entrecôtes mangées: un record

Le Festival de la viande a tiré sa révérence samedi dernier en fin d’après-midi avec un soulagement d’une belle journée. Les perturbations sur les routes dû aux blocages n’a eu que très peu d’incidences sur le Festival. A la fois les éleveurs ont réussi à venir. Les visiteurs sont venus manger une entrecôte. Seul un abatteur ne s’est pas déplacé.

© SB

llll Au terme d’une journée placée sous l’incertitude en raison des manifestations dans tout l’hexagone, les organisateurs s’interrogeaient sur le déroulé de la journée. En fin d’après-midi, Laurent Binet, une des chevilles ouvrières, était soulagé. Le Festival de la viande a été une nouvelle fois une belle vitrine avec près de 220 animaux et 1 884 entrecôtes vendues. Les éleveurs comme les visiteurs restent fidèles à l’événement.

>> Quel bilan pouvez-vous dresser de cette 14e édition ?
En termes d’animaux, c’était au-delà de nos espérances au point de vue qualité. Les juges ont trouvé que le niveau était supérieur aux années précédentes. En ce qui concerne les ventes, elles ont été un peu plus tendues du fait qu’il manque un abatteur sur place. En termes de restauration, nous pensions avoir beaucoup de défection en raison des blocages sur les routes. Et ce n’est pas le cas puisque nous atteignons de 1 884 entrecôtes. Le record est battu. Alors nous sommes donc beaucoup plus sereins.

>> Un abatteur n’est pas venu. Quelle incidence cela peut-il avoir pour les éleveurs ?
Le groupe Bigard de Formerie (Oise) est effectivement absent cette année parce que ses clients de la région parisienne n’ont pas osé venir en raison des difficultés de circulation. Quand il y a un intervenant en moins, cela se ressent.
Les prix restent très fluctuants. Dans les femelles, il faut compter entre 5 et 6,50 €, et dans les bœufs cela varie entre 4,50 à 5,50 €. Cette grande fourchette de prix s’explique par la présence d’animaux tout juste U-, et des animaux haut de gamme E voire E+, qui font preuve d’un développement musculaire assez exceptionnel. 

>> Que faut-il attendre pour la 15e édition ?
On va commencer par faire le bilan de cette édition avec les difficultés que nous avons pu avoir. Mais nous allons faire en sorte que le programme de la prochaine édition soit encore plus importante, avec son lot de surprises.


Palmarès du concours de l’Entrecôte d’or
Entrecôte d’or : Frédéric Leclerc, Boucherie Saint-Nicolas, Coutances (génisse Blonde d’Aquitaine, 54 mois, 33 jours de maturation)
Grand prix d’excellence : Kévin Viard, Maison Viard, Saint-Lô (génisse limousine, 36 mois, 22 j)
Prix d’excellence : Francis Lebreuilly, Saint-Lô (génisse limousine, 40 mois, 26 j)
Grand prix d’honneur : Benoît Cordin, boucherie de l’Horloge, Vire (génisse Blond d’Aquitaine, 48 mois, 29 j)
Prix d’honneur : Valentin Chéron, boucherie de la Ruche, Coutances (génisse limousine, 36 mois, 32 j)
1er prix : David Malenfant, boucherie d’Agneaux, Agneaux (génisse Blonde d’Aquitaine, 37 mois, 30 j)
2e prix : Jacky Patric, boucherie Jacky Patrix, Torigny-les-Villes (génisse Charolaise 42 mois, 18 j) ; Dominique Bertin, Arques-la-Bataille (génisse Blonde d’Aquitaine, 43 mois, 42 j maturée au foin) : Jacques Bellery, Mathieu (génisse Parthenaise, 48 mois, 12 j) ; Gilles Villain, boucherie SARL Dulin-Villain, Belval (génisse Blonde d’Aquitaine, 38 mois, 19 j) ; Bernard Dudouit, Trelly (génisse Limousine, 36 mois, 25 j) ; Joël Mellier Boucherie du Centre, Eu (vache, Limousine 75 mois, 8 j) ; Arnaud Yvoury, Condé-sur-Vire (génisse Blonde d’Aquitaine, 30 mois, 22 j) ; Bertrand Leprovot, Jambons Lesouef, Saint-Jean-des-Baisants (génisse croisée Limousine/Charolaise, 44 mois, 32j) ; Mickaël Lemonnier, Créances (génisse croisée, 43 mois, 29 j) ; Laurent Lepeltier, Roncey (génisse croisée 44 mois, 12 j) ; Franck Desmares, boucherie du Relais, Barnveill-Carteret (génisse Limousine, 36 mois, 19 j) ; Julien Leconte, Boucherie Vaquez-Leconte, Moon-sur-Elle (vache Limousine, 37 mois, 17 j).

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