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4,9 M EUR pour la Basse-Normandie

Le 31 juillet, le préfet de Région a réuni les acteurs de l'élevage bas-normand. Jean Charbonniaud a présenté la déclinaison régionale du plan de soutien annoncé par le ministre de l'Agriculture.

Vendredi 31 juillet, 75 représentants et acteurs du monde de l'élevage ont assisté à la réunion de présentation du plan de soutien de l'élevage. Banques agricoles, banque publique d'investissement (BPI), banque de France, DGCCRF, Conseils départementaux et régionaux étaient notamment autour de la table. Le dispositif comprend 24 mesures, dont 10 d'urgence. Sur les 600 millions annoncés, 550 millions d'euros correspondent à des garanties pour les encours financiers. 50 millions d'euros permettront de réelles prises en charge. La somme est destinée au fonds d'allégement de charges pour les éleveurs connaissant le plus de difficultés. La part destinée à l'agriculteur bas normand a été annoncée vendredi. Elle s'élève à 4,9 MEUR. Combien d'exploitations en bénéficieront ? Personne ne se risque à donner un chiffre précis pour l'instant. "C'est une vraie prise en compte de la spécificité de l'élevage régional. Le ministre a entendu le message avec l'assouplissement des critères de spécialisation qui permettra à plus d'exploitations de prétendre à ce soutien", souligne Jean Charbonniaud, préfet de la Région Basse-Normandie. Dans la filière porcine, 120 des 650 exploitations de la région ont déjà déposé un dossier. 

Cellules d'urgence
Afin de suivre la mise en place du plan, des cellules d'urgence seront réunies tous les 15 jours sous l'égide des préfets de chaque département.
Toujours au chapitre des mesures à court terme, les relevés de prix des opérateurs des filières porcs, viandes bovines et lait seront remontés aux services de l'État. "Le médiateur des relations commerciales sera saisi si nécessaire", précise la préfecture.

Surveillance des origines renforcée
Concernant la surveillance de l'étiquetage et de l'origne des viandes, les actions des agriculteurs ne sont pas vaines. Le préfet a d'ailleurs annoncé un renforcement des contrôles de la Direction Régionale des Entreprises de la Concurrence, de la Consommation du Travail et de l'Emploi (DGCCRF), ainsi que des Directions Départementales de la Protection des Populations (DDPP). Une fiche rappelant les mentions obligatoires sur les étiquettes sera prochainement publiée. "Un protocole d'échanges d'informations avec les professionnels sera aussi élaboré. Elle permettra aux agriculteurs de faire remonter plus facilement les problèmes", explique Jean Cézard, directeur régional de l'agriculture, l'alimentation et la forêt.

Des mesures à plus long terme
D'autres axes seront travaillés à plus long terme. L'objectif est notamment de développer les marchés de la viande à l'export. "Il y a des relais de croissance dans les pays tiers. Il s'agit de bien orienter nos productions pour pouvoir y répondre", insiste Jean Cézard. Une journée de réflexion stratégique sera organisée avec la Chambre régionale d'agriculture.

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