Congrès FNSEA
76e Congrès de la FNSEA - Souveraineté : mode d’emploi
Après la traditionnelle séance à huis clos, les instances de la FNSEA ont ouvert une séquence publique au cours de laquelle les principaux dossiers agricoles du moment ont été passés en revue. La souveraineté alimentaire a quasiment monopolisé les interventions lors du 76e congrès de la FNSEA à Besançon (Doubs).
Après la traditionnelle séance à huis clos, les instances de la FNSEA ont ouvert une séquence publique au cours de laquelle les principaux dossiers agricoles du moment ont été passés en revue. La souveraineté alimentaire a quasiment monopolisé les interventions lors du 76e congrès de la FNSEA à Besançon (Doubs).
Après l’intervention émouvante et forte de Mariia Didukh secrétaire générale du Forum national agricole ukrainien (lire ci-dessous) et celle plus « crispée » de Geneviève Pons, directrice générale du think tank « Europe Jacques Delors », la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert a insisté sur la nécessité de retrouver une souveraineté alimentaire et énergétique qui se détache de « la vision décroissante » que l’Union européenne tente d’imposer au travers du Green Deal (Pacte Vert) et de Farm to Fork. Non pas que la FNSEA ne souscrive à pas à cette ambition, mais elle ne souhaite pas que ces stratégies soient pilotées par des « lobbys verts qui deviennent les lobbys de la faim dans le monde » ni par « les Garcimore de la Commission européenne », a lâché Christiane Lambert.