Coopération
AGRIAL et la CAM voguent "à bons porcs"
Coopération
Les filières "Porcs" d´AGRIAL et de la CAM (Coopérative Agricole de la Mayenne) parlent d´union en 2006.
Al´état de projet" a précisé Xavier Trincot, mais un projet sur de bons rails. Le président de la filière "Porcs" d´AGRIAL, qui tenait vendredi dernier à Romagné (35) son assemblée générale, a levé une partie du voile inhérent à la restructuration de la filière porcine du Grand Ouest.
Mise en commun
de services
On ne parle dans ce rapprochement ni de fusion ni de GIE (Groupement d´Intérêts Collectifs) mais d´une "union de producteurs avec mise en commun de services mais chacun dans sa coopérative !" Une première réponse au rapport Pory qui s´était penché au chevet d´une filière en recherche de son devenir et avait préconisé d´indispensables rapprochements.
Parallèlement, CAPIG devrait compter dans les prochaines semaines un adhérent supplémentaire. En effet, à côté d´AGRIAL, de la CAM et de COOPAGRI Bretagne, la vendéenne CAVAC devrait compléter ce tour de table des actionnaires de la SOCOPA au sein du GIE qui pèse déjà 1 300 éleveurs et plus de 2 000 000 de porcs charcutiers.
Des mouvements plutôt bien accueillis dans l´assistance avec un bémol : "attention à ce que CAPIG ne devienne pas simplement un ramasseur de cochons pour SOCOPA".
Du côté de l´abatteur, on assure là aussi que la restructuration est en marche : "une seule direction, une seule équipe commerciale et 100 % de produits élaborés en plus en 2005. Mais il faut que nos outils soient pleins". Et Xavier Trincot de reconnaître les difficultés du secteur de l´abattage. "Il n´y aura pas d´amélioration durable des cours sans retour de la profitabilité dans notre aval proche" considère-t-il.
Du mieux après une
année de transition
Si 2004 avait été une année de transition, 2005 est qualifiée par Xavier Trincot de "en progrès mais peut mieux faire". La bouteille à moitié vide, c´est le prix du porc. Il n´a progressé que de 3,1 centimes : espoirs déçus. La bouteille à moitié pleine, c´est un prix de revient en amélioration de près de 0,10 e/kg. Explications avec le prix de l´aliment qui n´a jamais été aussi faible et une amélioration de la productivité.
Quant à 2006, chacun se méfie désormais des prévisions des experts concernant le prix du porc après le loupé 2005. Côté aliment, les cours ne peuvent pas poursuivre la pente amorcée l´an dernier. Reste donc la maîtrise technique qui offre encore quelques perspectives de progrès. L´analyse de la GTE (Gestion Technico-Economique) prouve en effet de grandes disparités entre les élevages.
C´est donc pourquoi la coopérative réoriente le travail de ses techniciens vers une approche globale alliant analyse, diagnostic et expertise. "Leur mission est de développer la valeur ajoutée chez l´adhérent" insiste Xavier Trincot. Des adhérents qui seront encore présents à l´horizon 2010 selon une enquête menée par la coopérative. Si 7 % ont aujourd´hui un atelier qui ne pourra pas être repris, 70 % seront encore producteurs en 2010, 4 % vendront leur atelier et 11 % disposent d´un successeur. Autres signes encourageants : 11 % ont l´intention de développer leur atelier et 15 % disposent de ce potentiel. Dernier chiffre enfin : 24 % sont déjà aux normes bien-être applicables en 2013. Sous conditions de restructurations (amont et aval), la filière porcine a donc encore de l´avenir dans le Grand Ouest et notamment en Normandie!
tH. Guillemot
CAPIG
Une organisation qui se structure
Le GIE CAPIG est une structure commune qui intervient sur les trois régions : Bretagne, Pays de Loire et Normandie. Elle devient de plus en plus une instance de concertation pour les directeurs et présidents pour de nombreux dossiers : marché, équarrissage, infoporc, communication... Diverses actions concrètes conduisent à renforcer cette organisation de services aux adhérents :
- transports (échanges de transport sur les zones communes),
- annonces (regroupement des annonces des trois groupements auprès d´un responsable de marché participant au MPB),
- forum CAPIG,
- projets (coordinations techniques et échanges entre techniciens bâtiment),
- suivi sanitaire en abattoirs (planning commun de présence des vétérinaires),
- coordination des services Qualité avec démarches communes en CCPet Label Rouge (création du groupement Qualité OPALE),
- communication ( création d´une plaquette commune pour valoriser l´organisation en filière avec SOCOPA, mise en place du même logiciel pour le traitement des annonces, planning et facturation, en cours une optimisation analytique des moyens logistiques, gestion d´élevage GTT et GTE avec le même logiciel ISAPORC)...
Mise en commun
de services
On ne parle dans ce rapprochement ni de fusion ni de GIE (Groupement d´Intérêts Collectifs) mais d´une "union de producteurs avec mise en commun de services mais chacun dans sa coopérative !" Une première réponse au rapport Pory qui s´était penché au chevet d´une filière en recherche de son devenir et avait préconisé d´indispensables rapprochements.
Parallèlement, CAPIG devrait compter dans les prochaines semaines un adhérent supplémentaire. En effet, à côté d´AGRIAL, de la CAM et de COOPAGRI Bretagne, la vendéenne CAVAC devrait compléter ce tour de table des actionnaires de la SOCOPA au sein du GIE qui pèse déjà 1 300 éleveurs et plus de 2 000 000 de porcs charcutiers.
Des mouvements plutôt bien accueillis dans l´assistance avec un bémol : "attention à ce que CAPIG ne devienne pas simplement un ramasseur de cochons pour SOCOPA".
Du côté de l´abatteur, on assure là aussi que la restructuration est en marche : "une seule direction, une seule équipe commerciale et 100 % de produits élaborés en plus en 2005. Mais il faut que nos outils soient pleins". Et Xavier Trincot de reconnaître les difficultés du secteur de l´abattage. "Il n´y aura pas d´amélioration durable des cours sans retour de la profitabilité dans notre aval proche" considère-t-il.
Du mieux après une
année de transition
Si 2004 avait été une année de transition, 2005 est qualifiée par Xavier Trincot de "en progrès mais peut mieux faire". La bouteille à moitié vide, c´est le prix du porc. Il n´a progressé que de 3,1 centimes : espoirs déçus. La bouteille à moitié pleine, c´est un prix de revient en amélioration de près de 0,10 e/kg. Explications avec le prix de l´aliment qui n´a jamais été aussi faible et une amélioration de la productivité.
Quant à 2006, chacun se méfie désormais des prévisions des experts concernant le prix du porc après le loupé 2005. Côté aliment, les cours ne peuvent pas poursuivre la pente amorcée l´an dernier. Reste donc la maîtrise technique qui offre encore quelques perspectives de progrès. L´analyse de la GTE (Gestion Technico-Economique) prouve en effet de grandes disparités entre les élevages.
C´est donc pourquoi la coopérative réoriente le travail de ses techniciens vers une approche globale alliant analyse, diagnostic et expertise. "Leur mission est de développer la valeur ajoutée chez l´adhérent" insiste Xavier Trincot. Des adhérents qui seront encore présents à l´horizon 2010 selon une enquête menée par la coopérative. Si 7 % ont aujourd´hui un atelier qui ne pourra pas être repris, 70 % seront encore producteurs en 2010, 4 % vendront leur atelier et 11 % disposent d´un successeur. Autres signes encourageants : 11 % ont l´intention de développer leur atelier et 15 % disposent de ce potentiel. Dernier chiffre enfin : 24 % sont déjà aux normes bien-être applicables en 2013. Sous conditions de restructurations (amont et aval), la filière porcine a donc encore de l´avenir dans le Grand Ouest et notamment en Normandie!
tH. Guillemot
CAPIG
Une organisation qui se structure
Le GIE CAPIG est une structure commune qui intervient sur les trois régions : Bretagne, Pays de Loire et Normandie. Elle devient de plus en plus une instance de concertation pour les directeurs et présidents pour de nombreux dossiers : marché, équarrissage, infoporc, communication... Diverses actions concrètes conduisent à renforcer cette organisation de services aux adhérents :
- transports (échanges de transport sur les zones communes),
- annonces (regroupement des annonces des trois groupements auprès d´un responsable de marché participant au MPB),
- forum CAPIG,
- projets (coordinations techniques et échanges entre techniciens bâtiment),
- suivi sanitaire en abattoirs (planning commun de présence des vétérinaires),
- coordination des services Qualité avec démarches communes en CCPet Label Rouge (création du groupement Qualité OPALE),
- communication ( création d´une plaquette commune pour valoriser l´organisation en filière avec SOCOPA, mise en place du même logiciel pour le traitement des annonces, planning et facturation, en cours une optimisation analytique des moyens logistiques, gestion d´élevage GTT et GTE avec le même logiciel ISAPORC)...