Aller au contenu principal

Calvados
Aliment du bétail : défricher les sentiers de la contractualisation

En volume, la fabrication se tasse mais les prix augmentent. C’est dans ce contexte que la FDSEA rencontre les principaux acteurs avec pour objectif de défricher les sentiers de la contractualisation.

© TG
Après les coopératives de Creully et AGRIAL et avant D2N, les représentants de la FDSEA ont rencontré, la semaine dernière, un des acteurs majeurs de la fabrication et de la distribution de l’alimentation animale dans le Calvados : Sanders Ouest. Autour de son porte-parole, Sylvain Bouyer (directeur régional), quatre représentants du syndicalisme agricole : Patrice Lepainteur, Sébastien Debieu, Jean-Yves Heurtin  et Philippe Poret. Eleveurs mais aussi céréaliers. La meilleure façon pour réaffirmer que ce n’est pas en opposant les uns aux autres qu’on aboutira à une démarche constructive. “Ce n’est pas une question de rapport de force. C’est beaucoup plus global”, a insisté d’emblée Patrice Lepainteur, président de la FDSEA. 

S’engager sur le long terme
Au cœur de deux heures de débats transparents : la contractualisation. L’éleveur s’engage sur un volume en un temps déterminé. En contre partie, il bénéfice d’un lissage des prix. “Des propositions nous sont faites mais il est nécessaire que nous y voyons plus clairs,” commente la FDSEA. Car effectivement, chaque fabricant dispose de tels outils. Des outils qui rencontrent en exploitation plus ou moins d’écho. “Quand la matière première augmente, les contrats sont respectés. A l’inverse quand ils baissent, il y a toujours de bonnes raisons de ne pas les boucler”, fait-on remarquer du côté des fabricants. La contractualisation dans le monde animale n’est donc pas encore majeure mais la conjoncture pourrait accélérer les prises de conscience. “On n’est pas près de revoir du blé à 120 e”, pronostiquent certains. Se couvrir, au moins en partie, constituera ainsi un acte de gestion sécuritaire.
A l’instar de ce qui se dessine dans la filière laitière et même si cette contractualisation y fait débat, “nous sommes en devoir d’imaginer des contrats glissants. Nous devons disposer de 10 ans de visibilité devant nous”, propose Patrice Lepainteur. Autre hypothèse émise par Jean-Yves Heurtin. “Deux offres diamétralement opposées. L’une contractuelle. L’autre au prix de marché révisé toutes les semaines”.
Ecoute attentive de Sylvain Bouyer. “Opposer nos deux activités serait une erreur. Sans vous, demain nous sommes morts”. Cependant, pour Sanders Ouest, “le prix de l’aliment n’est qu’une composante. Sa valeur faciale ne fait pas tout. Notre vision, c’est la technique et l’efficacité alimentaire. Plus le prix des matières premières est élevé, plus le rôle du fabricant est important. Sanders Ouest, c’est 4 ingénieurs formulateurs et 2 assistantes pour 1000 formules différentes. Avant de conclure: le réflexe en cas de crise, c’est de diminuer les intrants. Ce n’est pas forcément la bonne option”.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - VALENCIENNES FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Pascal Le Brun a été entendu par les adhérents des sections lait de la FDSEA et JA, représentées par Ludovic Blin, Edouard Cuquemelle et Luc Chardine.
FDSEA et JA interpellent Pascal Le Brun d'Agrial
Le 11 avril dernier, une cinquantaine d'adhérents des sections lait de la FDSEA et des JA ont rencontré Pascal Le Brun d'…
Un accord a été signé pour 425 €/1 000 litres en moyenne nationale sur les quatre premiers mois de l'année. Les discussions continuent sur la formule de prix.
Accord avec Lactalis : le combat de l'Unell continue
Après plusieurs semaines de tensions et d'incertitudes, depuis décembre 2023, l'Union nationale des éleveurs livreurs Lactalis (…
Le nouveau bureau de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) a été élu. Il est présidé par Yohann Barbe, producteur dans les Vosges.
Ludovic Blin et Benoit Gavelle, deux Normands dans le bureau de la FNPL
Depuis le 9 avril 2024, en succédant à Thierry Roquefeuil, Yohann Barbe devient le nouveau président de la FNPL (Fédération…
Philippe Chesnay cultive sur 54 ha en bio du colza, de l'avoine et du trèfle principalement.
Aides de la PAC : ça ne passe toujours pas
Philippe Chesnay, agriculteur en grandes cultures, est toujours en attente d'une aide de 300 euros, qui devait lui être versée…
Soirée conviviale mais aussi l'occasion de faire plus ample connaissance entre élus ou délégués du Cerfrance Normandie Ouest (Calvados et Manche). Pour la petite histoire, la OLA d'avant match n'a pas suffi. Le Caen HB (dont le Cerfrance Normandie Ouest est partenaire) s'est incliné d'un petit but (35 à 36) et devra encore se battre pour assurer son maintien parmi l'élite.
Le Cerfrance Normandie Ouest lance sa nouvelle mandature
C'est à l'occasion du match de hand-ball Vikings contre Massy, vendredi 19 avril 2024 au Palais des Sports de Caen, qu'Antoine…
Publicité