Aller au contenu principal

Upra Normande
Ambiance funèbre à Caen

L'Upra Normande est dans une passe financière inquiétante. Les dirigeants ne voient qu'une solution : restructurer dans le cadre de la nouvelle OS... mais sans donner de détail. Les salariés, eux, broient du noir

Les dirigeants de l'Upra ne veulent pas dévoiler leurs intentions avant d'avoir consulté les associations d'éleveurs.
Les dirigeants de l'Upra ne veulent pas dévoiler leurs intentions avant d'avoir consulté les associations d'éleveurs.
© Eric Charon
Les deux heures de l'assemblée générale de l'Upra Normande, se déroulant à Caen jeudi 22 juin, ont ressemblé à une véritable veillée funèbre pour la structure actuelle. Si les querelles de l'année passée avec les unités de sélection n'ont plus provoqué de réaction, le bilan présenté par le commissaire aux comptes ressemblait bien à un requiem, "sans l'appui de votre banque, vous seriez en dépôt de bilan" : déficit de plus de 37 000 euros, fonds propres insuffisants, bref l'Upra n'a plus assez de produits pour faire face à ces charges . Jacques Legendre, président depuis février dernier, résume en une phrase les décisions qui devront être prises en août prochain au conseil d'administration : "il faut restructurer". Yannick Queguigner, président de l'Ubanor a demandé des explications plus claires, notamment sur une éventuelle délocalisation. Réponse commune des dirigeants, "c'est dans la réflexion". Certains éleveurs imaginent déjà le pire scénario : le transfert de l'Upra au GNA, basé à Domfront, et les locaux d'Hérouville vendus avec en finale, le licenciement du personnel. L'Upra renaîtra t-elle de ses cendres dans la nouvelle OS ? Réponse en 2007.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

Votre présence est un de leurs atouts !
CLIQUEZ ICI POUR PARTICIPER
"J'ai du mal à croire que demain, il n'y est plus que du lait étranger. Il faut arrêter de décourager les jeunes de s'installer et soutenir l'élevage français", clame Emmanuelle Leroux, jeune installée de 28 ans.
Emmanuelle Leroux, éternelle amoureuse de Normandes
Emmanuelle Leroux, fan de Normandes et nouvelle présidente de l'Association des éleveurs de la race, entend prêcher un vent de…
A la foire de Lessay 2025, les concours d'animaux en suspens
Alors que la Foire de Lessay arrive à grand pas, les interrogations portent sur le maintien des concours d'animaux organisés par…
Thierry Hulmer, président de Planet'élevage, organise avec Nadège Mahé, vice-présidente et secrétaire de la Chambre d'agriculture et Chloé Serre, en charge de la communication, la prochaine édition de la foire de Lessay, marquée par l'absence d'animaux.
Foire de Lessay 2025 : Planet'élevage s'adapte et innove
À quoi va rassembler la première édition de Planet'élevage, organisé dans le cadre de la foire de Lessay les 12, 13 et 14…
Olivier Bihel, ancien président du Service de remplacement de la Manche.
Ancien président du Service de remplacement, Olivier Bihel s'est éteint à 61 ans
Olivier Bihel, agriculteur de profession, s'est engagé pleinement dans  le service de remplacement. Il est décédé à l'âge de…
La nouvelle campagne de prophylaxie démarrera à l'automne.
Colloque tuberculose bovine début septembre 2025 : "la journée est ouverte à tout le monde"
Le GDS Calvados et le GTV Normand organisent une journée d'échanges et d'expertise autour de la tuberculose bovine, mardi 9…
Publicité