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Équarrissage
Atemax a remis son site internet à la page

La société d’équarrissage, présente dans les cinq départements normands, collecte chez plus de 17 000 éleveurs par an. La majorité des demandes d’enlèvements passe par internet. Pour les faciliter, Atemax a repensé son site. Explications.

De gauche à droite : Christophe Buchard, chauffeur ; Jocelyne Maillard, à l’accueil pour la prise des appels au standard et la validation administrative au retour des tournées ; Sophie Grégoire, directrice communication du groupe Akiolis, maison mère d’Atemax ; Céline Marie, responsable de centre de collecte et des agents du Calvados, de l’Orne et de l’Eure ; Philippe Dagonneau, chauffeur et organisateur de tournée en appui ; Sophie Lepoivre, référente ATM (animaux trouvés morts) pour la région Ouest, jeudi 21 octobre 2021, à Saint-Langis-Lès-Mortagne.
© JP

En élevage, il n’y a jamais 100% de réussite. Alors, un jour ou l’autre, un éleveur est amené à faire appel à l’équarrisseur. En Normandie, c’est la société Atemax qui gère la collecte. 95 % des demandes d’enlèvements passent par le site internet ou le serveur vocal interactif (SVI). « Notre site internet fonctionnait bien, mais il était vieillot », admet Sophie Lepoivre, référente ATM (animaux trouvés morts) pour la région Ouest. Alors, il y a un peu moins de deux ans, il a été question de le remettre à la page. Il a été lancé en mai.

Simplifier les demandes pour l'éleveur sur ordinateur et smartphone

L’idée, c’est de simplifier les demandes d’enlèvements. « Nous avons réalisé un travail en interne auprès du standard, des agents de collecte, des responsables de centre pour améliorer le service », retrace Sophie Grégoire, directrice communication du groupe Akiolis, maison mère d’Atemax. Ensuite, « une quarantaine d’éleveurs réguliers a testé le site, on a pris en compte leurs remarques », ajoute Sophie Lepoivre. La nouvelle interface suit une logique de « site marchand », reprend Sophie Grégoire : le client coche les articles dont il a besoin, ses choix sont enregistrés dans un panier qu’il valide, un récapitulatif est généré et envoyé par mail. Le site est remis au goût du jour, avec un graphisme plus moderne. Il existe en version application pour smartphone. Pour un gain de temps, la demande d’enlèvement peut se faire sans que le client n’ait à enregistrer son mot de passe. Mais, s’il se connecte à son espace personnel, il accède à « ses relevés d’enlèvements, il peut imprimer son bordereau, consulter le suivi de sa demande et son état d’avancement », annonce Sophie Lepoivre.

Participer bon déroulé de la tournée

Sophie Lepoivre poursuit : « l’éleveur ou le client peut saisir un commentaire au moment de la demande, qui sera répercutée à l’agent de collecte, pour faciliter la transmission. » Un SMS de confirmation est envoyé au client la veille de l’enlèvement. Le site internet recense dans une page les conseils pour préparer l’enlèvement. « Pour respecter l’hygiène, nous ne nous baladons pas dans les élevages », souligne Philippe Dagonneau, chauffeur et organisateur de tournée en appui. Des consignes strictes sont appliquées : ne pas entrer dans un champ, respecter une distance minimale avec les bâtiments d’élevage... « L’agent de collecte ne touche pas à l’animal, rappelle Philippe Dagonneau. L’animal doit être dans un endroit accessible pour un camion de 19 tonnes avec une grue de 12 m. » Une tournée de collecte peut compter jusqu’à 30 enlèvements par jour, alors tout ce qui peut éviter de pénaliser la chaîne doit être mis en place. « Si l’agent rencontre des perturbations sur sa tournée, comme de la neige ou des embouteillages qui le retarderaient, un SMS ou un mail est envoyé aux clients pour les prévenir du retard ». Pour rappel, Atemax a l’obligation réglementaire de collecter les ATM, une fois la demande enregistrée, dans les deux jours francs (ouvrables, du lundi au vendredi, avant 18h) qui suivent l’enregistrement. En Normandie, Atemax collecte chez 17 027 clients éleveurs. En 2020, 200 000 enlèvements ont été réalisés, dont près de 40% dans la Manche, par une équipe de 40 agents.

Pour les demandes d'enlèvement, rendez-vous sur www.atemax.fr ; numéro du serveur vocal 0826 300 600

 

Un gazéificateur dans les tuyaux de Saint-Langis-lès-Mortagne
L’usine d’équarrissage de Saint-Langis-lès Mortagne couvre 17 départements, plus Paris et sa petite couronne. Elle traite des animaux de catégorie 1 (bovins, ovins) et de catégorie 2 (porcs et volailles et équidés, dont le risque santé est inférieur). Sortie d’usine, pour la première catégorie, il reste de la graisse et de la farine. « Les farines partent en cimenteries, explique Sophie Grégoire. Nous les payons pour qu’elles nous les prennent. C’est obligatoire. Mais 1 t de farine vaut, en pouvoir calorifique, 1 t de bois ou 0,5 t de fioul. » Alors, l’idée d’Atemax, c’est de mettre en place un gazéificateur qui transformera les 200 t farine produites chaque jour en gaz. « Nous serons ainsi autonomes en énergie et pourrons en revendre. Les coûts de traitement et des débouchés des farines des animaux de catégorie 1 vont diminuer : moins de transport, pas de prise en charge par les cimenteries. » Atemax assure que ces économies seront répercutées sur les tarifs d’enlèvement. Les travaux doivent commencer en 2022 pour mise en service en 2023.
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