Dérobées fourragères
[EN IMAGES] Autonomie protéique : les légumineuses comme solution ?
Dérobées fourragères
Plutôt que de choisir la luzerne ou le ray-grass, les dérobées à base de seigle et de trèfle peuvent être une bonne alternative pour produire des fourrages riches en matières azotées afin de diminuer les achats de concentrés. C’est la thématique développée lors de la porte ouverte Innov’action du mercredi 29 mars 2023, à Roucamps, dans le Calvados.

Une porte ouverte sur les dérobées fourragères s’est tenue à Roucamps, mercredi 29 mars 2023.
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Cette bande est constituée de 30 % d’avoine d’hiver, de 45 % de pois fourragers, de 15 % de vesce commune et de 10 % de trèfle incarnat pour une densité de semis de 66 kg/ha et un taux de MAT d’environ 18 %.
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La porte ouverte s'est tenue à Roucamps autour de la thématique des dérobées fourragères.
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C’est sous une météo bien normande, oscillant entre le soleil, la grisaille et la bruine, que s’est tenue la une porte ouverte Innov’action des Chambres d’agriculture de Normandie, mercredi 29 mars 2023, à Roucamps, dans le Calvados, et réalisée avec le soutien de la Région Normandie. C’est ici, sur les terres de l’EARL Delamarre, qu’une rencontre autour des dérobées fourragères a eu lieu.
La problématique était de dessiner des « leviers pour gagner en autonomie sur les concentrés et la fertilisation azotée », explique d’entrée de jeux David Delbecque, responsable de l’antenne de Vire de la Chambre d’agriculture, en lien avec le GIEE « légumineuses de Normandie » porté par l’Association pour une agriculture normande autonome (Apana).