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Maison Familiale Rurale
Bac pro en trois : “beaucoup d’avantages”

Les MFR de Basse-Normandie sont présentes au salon de l’étudiant de Caen. L’occasion de présenter la diversité des formations par alternance des maisons familiales. Elles débutent dès la classe de 4e, passent par la CAP, le bac pro et se terminent par une offre de formation en BTS. Les jeunes sont sous statut scolaire, sous contrat de professionnalisation ou d’apprentissage. Ils passent la moitié de leur temps en situation professionnel. Explication avec Paul Létondot, directeur de la Fédération de Maisons Familiales Rurales du Calvados.

Paul Létondot avec Fabien Esnouf. Ce dernier suit actuellement un BTS Technico-commercial en apprentissage. “Ce que j’apprends en cours, je l’applique la semaine suivante en entreprise. En IUT, je n’aurais eu que trois semaines de stage. Et l’apprentissage est rémunéré. Ce détail n’est pas négligeable”, précise le jeune homme. À terme, le jeune homme aimerait travailler dans la gestion de céréales.
Paul Létondot avec Fabien Esnouf. Ce dernier suit actuellement un BTS Technico-commercial en apprentissage. “Ce que j’apprends en cours, je l’applique la semaine suivante en entreprise. En IUT, je n’aurais eu que trois semaines de stage. Et l’apprentissage est rémunéré. Ce détail n’est pas négligeable”, précise le jeune homme. À terme, le jeune homme aimerait travailler dans la gestion de céréales.
© V.M.

Sur la Basse-Normandie, combien de jeunes étudient actuellement en MFR ?
Paul Létondot : Notre réseau compte 27 associations de maisons familiales et regroupe 5 000 jeunes et adultes en formations par alternance.

Vos formations semblent de plus en plus orientées vers le service à la personne. Le lien des MFR au monde agricole perdurera-t-il ?
P.L. : Il y a eu une grande diversification. Mais, les MFR restent attachées à tous les métiers de l’agriculture, des travaux paysagers et de l’agroéquipe-ment. L’an passé, le réseau a ouvert des bacs pro production agricole sur 3 ans, dans le cadre de la réforme de la voie professionnelle. Au minimum, les effectifs se maintiennent. À titre d’exemple, avec la formation pour adulte, la MFR de Maltot n’a jamais accueilli autant de monde en formation agricole.

Quelle formation à bac+2, en MFR, offre le plus de débouchés ?
P.L. : C’est une question simple et complexe ! Certaines formations offrent plus de débouchés que d’autres. Mais, un jeune, qui est dans son projet, trouvera généralement un emploi après sa formation. Dans son projet, il exprimera toute sa motivation. Et grâce à l’alternance, le jeune termine son cursus avec de l’expérience et confirme sa motivation. Quatre ans après la formation, nos taux d’insertion avoisinent les 85 %. Environ 60 % d’entre eux ont signé un contrat à durée indéterminée. J’en suis persuadé : un jeune passionné trouve sa place. Néanmoins, nous prenons soin d’avertir le jeune et sa famille des réalités des filières.

Vous bénéficiez désormais d’un peu de recul sur la réforme du bac professionnel en 3 ans. Avantages et inconvénients ?
P.L. : J’y vois beaucoup d’avantage. En trois ans, on passe aussi le Bepa et donc deux qualifications. C’est moins long que le parcours précédent. Finir sa formation plus tôt me semble intéressant. Pour les familles, c’est une certaine économie. Et dans une proportion plus importante, les jeunes envisageront peut-être une poursuite en BTS.  Cependant, les enseignements doivent se mobiliser pour proposer des méthodes pédagogiques très actives et qui impliquent les professionnels. En trois ans, il ne faut pas perdre de temps même si les programmes ont évolué. Les contenus et les apprentissages à réaliser restent nombreux. C’est un défi pour le personnel pédagogique.

Avec une année d’étude en moins, le jeune n’est pas moins bien formé ?
P.L. : Je ne crois pas. Il ne faut pas comparer. Les contenus et les rythmes ne sont pas agencés de la même manière. La formation est dense. Pour certains jeunes, des parcours en quatre ans perdurent. Ils peuvent faire deux ans de CAP, suivis de deux ans de bac pro.


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