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Table ronde dans l'Orne
Beaucoup de questions, quelques réponses

Lors de la table ronde réunissant le Premier Ministre et le Ministre de l’Agriculture , les élus ornais ont porté leurs revendications. De l’écoute sans forcément de réponses immédiates du côté des représentants de l’Etat.

De nombreux sujets ont été abordés : le dossier calamité, les agriculteurs en difficulté, l’avenir de la PAC, l’utilisation du foncier, l’installation avec la présidente de JA, les énergies renouvelables et l’environnement par Jean-Luc Delaunay mais aussi le cheval, les relations avec la grande distribution et la transformation, la simplification administrative... (DR)
De nombreux sujets ont été abordés : le dossier calamité, les agriculteurs en difficulté, l’avenir de la PAC, l’utilisation du foncier, l’installation avec la présidente de JA, les énergies renouvelables et l’environnement par Jean-Luc Delaunay mais aussi le cheval, les relations avec la grande distribution et la transformation, la simplification administrative... (DR)
© TG
Même si chacune des interventions était parfaitement minutée, Jean-Marie Colléony (directeur de la DDTM) veillant au chronomètre, les élus des OPA (Organisation Professionnelle Agricole) et le syndicalisme agricole dans sa diversité ont pu s’exprimer. François Fillon et Bruno Le Maire n’ont pas botté en touche mais les réponses sont restées très “politiquement correctes”. Extraits.

Jean-Louis Belloche
Jean-Louis Belloche a ouvert le débat sur le dossier calamité. Il a insisté sur la difficulté “à entrer facilement dans le dispositif. Les critères nationaux sont difficiles d’accès”. Rappelant que depuis 5 ans le revenu annuel des producteurs de viande bovine était inférieur à 10 000 e et que les systèmes herbe étaient particulièrement pénalisés, le président de la Chambre d’Agriculture a demandé “aux autorités de donner un signal fort en envisageant une réforme de la méthodologie de calcul”.
“Nous sommes prêts à refonder le dispositif pour favoriser les exploitations à l’herbe”, a répondu Bruno Le Maire. Une refonte qui passe par Bruxelles et donc qui demandera du temps. En attendant, “je suis prêt à regarder au cas par cas”.

Martine Moulin
Martine Moulin, au nom des OPA, a souligné l’importance des dispositifs mis en place par la profession pour venir en aide aux agriculteurs en difficulté. “Comment l’Etat peut-il nous accompagner pour les pérenniser ?,”a-t-elle demandé. Elle a également évoqué le fonds de solidarité activé par la MSA sur ses fonds propres mais qui se heurtait au plafond “minimis” (7 500 e).
En réponse, François Fillon a insisté sur la réactivité gouvernementale “face à une sécheresse 2011 très contrastée. Le Gouvernement, avec la profession, a pris toutes les mesures d’urgence (pâturage des jachères, appui à l’opération paille...) et ouvert tous les dispositifs d’indemnisation dans le cadre d’un calendrier de travail très ambitieux”. “Les premiers acomptes liés aux calamités prairies seront versés à partir du 15 septembre”, a complété Bruno Le Maire.

Olivier Borel
“L’Orne est une terre ambitieuse. Partagez-vous cette ambition ?”, a osé Olivier Borel. Le président de la FDSEA a évoqué l’avenir à travers le devenir de la PAC. “Quel sera le budget européen demain et quelle en sera la part agricole ? Peut-on croire encore demain à notre métier ?”
“Nous avons fixé une ligne rouge. Le budget européen doit être maintenu dans son volume”, a martelé le Premier Ministre. Autre axe incontournable : la régulation des marchés. “On ne peut pas imaginer une nouvelle PAC sans des règles strictes en terme de régulation des marchés. On ne peut pas vivre avec une telle volatilité. Et de reconnaître : on a fait trop preuve de naïveté par le passé. Nous serons très vigilants sur la notion de réciprocité. Il faut que les pays tiers respectent les mêmes règles que nous”.

Daniel Génissel
Daniel Génissel a plaidé la préservation de la vocation agricole des terres. “Sur les 8 000 ha qui font annuellement l’objet d’une transaction dans notre département, 1 300 ha (soit 16 %) sont artificialisés. Il faut réduire cette consommation de foncier. Ce n’est pas que l’intérêt des agriculteurs”.
Taxe de changement sur la destination des terres agricoles, charte de bonne utilisation du foncier (...) ont répondu entre autres François Fillon et Bruno Le Maire.
Et d’insister : “on a besoin de produire des biens agricoles. L’idée qu’il faille baisser la garde au niveau agricole n’est pas une idée moderne”
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