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Blé, orge, maïs ou colza : sécurisez votre chiffre d’affaires

Volatilité des cours, changement climatique, mutation des marchés, agrandissement des exploitations, disparition des filets de sécurité (...), le métier de céréaliculteur devient de plus en plus complexe. Dans ce contexte, la coopérative Agrial propose un outil de sécurisation du chiffre d’affaires avec « Agrial Protect ». Ni assurance récolte, ni assurance revenu, mais « un service de sécurisation du seuil de rentabilité des cultures. C’est une solution simple, claire et personnalisable pour que sérénité rime avec pérennité », plaide Jean-Hugues Colas, responsable achat-collecte à Agrial.

Jean-Hugues Colas (responsable achat-collecte Agrial) : « il est essentiel d’apporter une réponse globale aux enjeux de nos producteurs. C’est pourquoi nous proposons des accompagnements techniques et commerciaux et mettons en place un service de gestion de risques pour sécuriser la rentabilité des outils de nos adhérents ». DR
Jean-Hugues Colas (responsable achat-collecte Agrial) : « il est essentiel d’apporter une réponse globale aux enjeux de nos producteurs. C’est pourquoi nous proposons des accompagnements techniques et commerciaux et mettons en place un service de gestion de risques pour sécuriser la rentabilité des outils de nos adhérents ». DR
© TG

>> Agrial Protect, concrètement c’est quoi ?
C’est un contrat d’apport par lequel Agrial sécurise, sur une surface engagée minimum de 10 ha, un chiffre d’affaires minimum à l’hectare au plus près du seuil de rentabilité du contractant. 

>> Quelles sont les cultures concernées ?
Le blé, l’orge d’hiver et de printemps, le colza, le maïs et le tournesol.

>> Quels sont les risques couverts ?
Ils se situent à 3 niveaux. Tout d’abord le risque rendement : excès ou déficit hydrique, excès ou déficit de température, déficit de luminosité, effets des ravageurs. Le risque qualité ensuite comme les aléas climatiques qui peuvent altérer la qualité des céréales et engendrer ensuite une moins bonne valorisation. Enfin le risque prix. La mutation et la fluctuation des marchés mondiaux constituent un risque important sur le résultat.

>> Quand peut-on souscrire ?
Du 15 septembre au 15 novembre pour les cultures d’automne et du 15 mars au 30 mai pour les cultures de printemps. 

>> Et comment ça marche ?
Il suffit de déterminer son chiffre d’affaires sécurisé total qui correspond à la multiplication de la sole engagée par le rendement olympique (c’est-à-dire la moyenne des 5 dernières années en enlevant la meilleure et la moins bonne) et par le prix minimum sécurisé. Si le contractant réalise un CA inférieur au CA sécurisé à cause d’un problème de rendement, de qualité ou de chute des cours, Agrial Protect assure le complément.

>> Quelles sont les contraintes à la signature ?
Comme tout contrat, on doit respecter un certain nombre d’engagements et d’obligations comme livrer et commercialiser la totalité de la récolte issue des surfaces engagées via Agrial.
Mais Agrial Protect fait preuve aussi de souplesse puisqu’elle concerne par exemple une surface en hectares sans localisation de parcelle.

>> Vous ciblez des profils types ?
Pas particulièrement. Agrial Protect s’adresse autant aux céréaliers spécialisés qu’aux éleveurs-polyculteurs. Nous portons cependant une attention toute particulière aux jeunes agriculteurs et Agrial Protect   apporte une sécurité supplémentaire dans un projet d’installation. Mais quel que soit le contexte, nos RTE (Référent Technico Economique) sont là pour répondre à toutes les questions qui peuvent se poser.

Agrial acquiert Aston Manor (Royaume-Uni)
Leader sur le marché du cidre en France et déjà présente aux États-Unis, la branche « boissons » de la coopérative normande Agrial poursuit son développement international et fait son entrée sur le territoire anglo-saxon, premier marché au monde pour le « cider », avec l’acquisition de la société Aston Manor. C'est ce qu'a annoncé Agrial le 31 août. Basé à Birmingham, Aston Manor est le premier cidrier indépendant du Royaume-Uni et le deuxième acteur du marché anglo-saxon du cider. Forte de ses 300 salariés, l’entreprise dispose de 4 sites de production et a exporté ses produits dans plus de 20 pays à travers le monde. Éclor, la branche « boissons d’Agrial », est pour sa part leader sur le marché français du cidre, notamment grâce aux marques Écusson, Loïc Raison et au cider La Mordue. Elle est é galement présente sur le marché américain avec les sociétés Manzana et Seattle Cider. Forte de ses 800 salariés, dont une centaine aux États-Unis, Éclor a fait du développement international sa priorité dans le cadre de la stratégie « Horizon 2025 » d’Agrial.

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