Groupement de producteurs
Bras de fer avec Lactalis
La négociation entre Lactalis et les groupements de producteurs, se déroulant récemment à Paris, auxquels étaient associés ceux de Basse-Normandie, est au point mort, avec une sérieuse tendance à virer au bras de fer. Lactalis campe sur ses positions, ses dirigeants refusent la signature tripartite « producteur-Lactalis-Groupement de producteurs » sur les contrats.
![Hervé Mauduit (à gauche), Sébastien Amand (au centre) et Jean Morel, “nous sommes unis, non pas pour combattre Lactalis mais pour organiser un partenariat gagnant/gagnant où les groupements de producteurs ont toute leur place.](https://medias.reussir.fr/agriculteur-normand/styles/normal_size/azblob/2023-11/IEHRX5HK1_web.jpg?itok=rbhDJbCC)
Vendredi, à Saint-Lô, les trois présidents de groupements de producteurs Lactalis, Sébastien Amand (Bocage Normand), Jean Morel (Isigny) et Hervé Mauduit (Lanquetôt les Veys), sans oublier celui présidé par Fabienne Férey (Nestlé 14) ont tapé du poing sur la table. « Nous sommes dans l’impasse face à la future version (la seconde) du contrat Lactalis, que les producteurs devraient recevoir prochainement ». Principal point de désaccord, le refus par le groupe industriel laitier d’officialiser les quatre groupements normands dans le fameux contrat, « une tendance que l’on rencontre aussi au niveau national ». Quand au contrat, précisent les présidents de groupements « rien ne presse de signer. Mais Lactalis voudrait tout gérer et notamment les volumes, sans intermédiaire ». La mayonnaise Lactalis semble avoir du mal à prendre sur le terrain, « 5% seulement de producteurs ont accepté de signer ».
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