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Chambre d'Agriculture
budget 2008 bouclé

Les élus doivent faire autant, voire plus, avec moins de recettes. Pari difficile...

Régis Chevallier (au centre), “nous devons compenser la baisse des aides”.
Régis Chevallier (au centre), “nous devons compenser la baisse des aides”.
© E.C.
Pour l’agriculture ornaise, le budget de la Chambre représente au bas mot près de 8 millions d’euros. Régis Chevallier, président de la structure, analyse d’emblée, “il est constitué pour 44% en produits de la taxe “chambre”, 35% proviennent des prestations de services facturés et 15% de subventions”. A noter que ce budget est en baisse de 0,7%. L’élevage consomme 25% de l’enveloppe, le secteur “adaptation et compétitivité”, 22%. Une augmentation de la taxe de 1,7% a été votée à la majorité. Comment faire plus ? La chambre d’agriculture de l’Orne est à la croisée des chemins. La question est simple : Comment faire plus avec des aides nationales toujours en baisse ? L’occasion pour Régis Chevallier de remercier au passage Gérard Burel, président démissionnaire du conseil général, pour l’aide apportée et son attachement au secteur agricole. Concrètement, la session qui s’est tenu vendredi dernier, à Alençon, a abordé les problèmes budgétaires avec pragmatisme en étudiant le nouveau document intitulé “budget simplifié”. Désormais, plus de vote secteur par secteur mais l’étude d’un seul document et un vote global. Compenser la baisse des aides Les dirigeants de la Chambre veulent donc, coûte que coûte, garder leur capacité d’intervention d’où la nécessité de compenser la baisse des aides par des services marchands, “offre complète d’informations en ligne, conseils techniques en partenariat avec le CER”. Parmi les nouveaux axes travaillés : l’assistance aux collectivités en matière d’environnement mais aussi d’urbanisme. Un sujet sur lequel certains membres ont été prolixes malgré la charte d’aménagement du territoire en préparation. “Nous devons protéger l’espace agricole, grignoté peu à peu par l’urbanisme”. Dans un autre domaine, celui des phytosanitaires, d’autres membres demandent s’il est encore possible de faire du maïs. Autre dossier, l’aménagement et le développement local, “nous souhaitons que les dossiers concernant l’accompagnement agricole des ouvrages linéaires A 88, RN 12, La Ferté-Macé, soient soldés en 2008” Dernier point, les mesures agri-environnementales de la Sées et la Rouvre, “l’Agence de l’Eau met la barre très haute en la matière, nous craignons que peu d’agriculteurs entrent dans la démarche”. Concrètement, le budget 2008 s’établit à 7 820 K/euros, il a été voté à l’unanimité moins quatre abstentions. Enjeux PAC L’après-midi, elle, était consacrée aux nouveaux enjeux de la politique agricole commune. “Ce qui nous préoccupe ? La flambée des prix des matières végétales et son impact sur l’équilibre entre les filières”. Et d’enfoncer le clou, “si les filières végétales profitent de l’envolée des cours, les filières animales, elles, sont pénalisées. A moyen terme, on pourrait retrouver un rééquilibrage par le biais de co-produits bon marchés, issus des filières bio-carburants”. Par ailleurs, une autre question se pose pour les bassins d’élevage, va t-on assister à une reconversion dans les cultures ? Des éléments de réponses ont été apportés par Jean-Marie Meulle, directeur d’Agrial et Jean Hirschler, chargé d’études économiques à la Chambre d’Agriculture, notamment sur la réorientation des systèmes, les effets du découplage et de la variation des prix. Des paramètres qui concernent notamment la viande bovine et le lait.
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