Aller au contenu principal

Carottes : les producteurs veulent un plan

llll Lundi 29 avril, une quarantaine d’agriculteurs avait rendez-vous à 5h30 plage Verte, à Saint-Lô. Escortés par une dizaine de tracteurs, ils sont allés devant les grilles de la préfecture et y ont déversé carottes et poireaux, pour dénoncer la distorsion de concurrence et le manque de réactivité de l’État.

© FDSEA 50

La manifestation s’est déroulée dan s le calme, mais « les producteurs sont sous tension. On leur supprime la possibilité de produire. 50 % de la production de carottes normandes est menacée, sur 250 à 300 ha, car la France applique une baisse drastique des produits phytosanitaires », constate Jean-Luc Leblond, producteur à Barneville-Carteret. Le président de la section légumes à la FDSEA regrette que l’Italie et l’Espagne profitent d’une dérogation d’application de produits phytosanitaires, désormais interdits dans l’Hexagone. « On demande l’interdiction d’importer ces légumes. On veut que l’État applique la clause de sauvegarde et prenne ses responsabilités. »

Impatience
Depuis un an, les producteurs attendent un plan de transition de la production, à la suite du refus d’une nouvelle dérogation. Soit « un cahier des charges, rédigé sur cinq ans, qui garantit des indemnités pour l’allongement des rotations, l’introduction de céréales et de plantes assainissantes. L’objectif est de faire baisser la pression du nématode qui nous pose problème ». Plus de 70 producteurs, principalement sur la côte ouest du département, s’impatientent. « Rien ne bouge depuis un an. Les emblavements de carottes se décident dans quinze jours. Nous voulons de la lisibilité pour choisir si on arrête la production et on licencie ou bien si on continue avec un plan d’accompagnement. Il y a urgence. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

Votre présence est un de leurs atouts !
CLIQUEZ ICI POUR PARTICIPER
"J'ai du mal à croire que demain, il n'y est plus que du lait étranger. Il faut arrêter de décourager les jeunes de s'installer et soutenir l'élevage français", clame Emmanuelle Leroux, jeune installée de 28 ans.
Emmanuelle Leroux, éternelle amoureuse de Normandes
Emmanuelle Leroux, fan de Normandes et nouvelle présidente de l'Association des éleveurs de la race, entend prêcher un vent de…
1er foyer de FCO8 et 816 foyers de FCO3 dans la Manche
Le 12 août 2025, le premier foyer de FCO8 a été confirmé dans la Manche dans un élevage laitier situé dans le centre manche, dans…
A la foire de Lessay 2025, les concours d'animaux en suspens
Alors que la Foire de Lessay arrive à grand pas, les interrogations portent sur le maintien des concours d'animaux organisés par…
Olivier Bihel, ancien président du Service de remplacement de la Manche.
Ancien président du Service de remplacement, Olivier Bihel s'est éteint à 61 ans
Olivier Bihel, agriculteur de profession, s'est engagé pleinement dans  le service de remplacement. Il est décédé à l'âge de…
La nouvelle campagne de prophylaxie démarrera à l'automne.
Colloque tuberculose bovine début septembre 2025 : "la journée est ouverte à tout le monde"
Le GDS Calvados et le GTV Normand organisent une journée d'échanges et d'expertise autour de la tuberculose bovine, mardi 9…
Publicité