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Dominique un passionné des concours bovins
“C’est dur mais j’aime ça”

Une fois encore, Dominique Lechat (St James) prendra la route de Paris avec une seule vache, Ukraine, déjà remarquée au SPACE.

Dominique Lechat et son fils, pas de doute la relève est assurée.
Dominique Lechat et son fils, pas de doute la relève est assurée.
© E.C.
Dominique Lechat ? Son nom dit forcément quelque chose à ceux qui suivent l’actualité de la race Normande. Installé, en individuel, depuis 1996, il rafle régulièrement coupes et médailles dans les concours, y compris le Space ou Paris. Entre son exploitation et sa passion, Dominique se livre à une véritable bataille contre la montre, mais il aime ça ! 300 ans de présence La Houssaye, à Saint-James ? C’est ici que se finit le département. “Ma ferme, c’est la dernière de la Manche, à quelques encablures de Montours (Ille et Vilaine)”. En souriant, Dominique ajoute, avec une pointe de fierté, “Les Lechat ? 300 ans qu’ils sont agriculteurs ici”. Notre homme, lui, a repris l’exploitation, derrière ses parents, en 1996. “A l’époque, le troupeau était moitié Normande, moitié Prim’Holstein. J’ai conforté cette dernière en raison de sa mixité lait/viande”. Seul sur la ferme, avec ses 150 000 litres de droits et ses 50 ha de SAU, Dominique ne chôme pas, loin de là; d’autant plus qu’il a aussi un atelier taurillons, sans oublier l’élevage de toutes ses génisses. Cerise sur le gâteau, les céréales réparties entre le blé, les cultures de vente, et le maïs. La réussite de son troupeau, c’est une alimentation parfaitement dosée, jusque dans les moindres détails. “16 kg de matière sèche, 2 kg de luzerne déshumidifiée, 2 kg de betterave pour la ration hivernale”. La luzerne produite sur l’exploitation est “déshumidifiée” et non déshydratée dans une coopérative (Montours) créée depuis peu par une centaine d’agriculteurs. “Après fauchage, je la ramasse pour la faire déshumidifiée puis je la reprends en “big baller”. Un avantage, elle garde toutes ses vitamines par rapport à un produit déshydraté”. Dès le printemps, le troupeau de 23 laitières prend la route despâturages avec toujours du maïs dans la ration. “Depuis une dizaine d’années j’ai la même ration”. A la clé, des résultats assez exceptionnels : 9400 kg brut de moyenne d’étable à 39,5 et 40,5. Converti en “standard”, cela fait tout de même 10 800 kg pour un coût de concentré de 37,8 ct par litre de lait. Direction Paris L’avenir, Dominique Lechat le voit avec une éventuelle association, “pour souffler un peu”. Souffler ? Ce n’est pas pour février, en effet Dominique a une vache sélectionnée pour Paris, en l’occurrence “Ukraine”, une fille de “Madagascar” X ”Indiscute”. Cette belle laitière (38,4 kg en troisième lactation) n’est pas une inconnue, elle a remporté l’année dernière le prix de la meilleure mamelle au SPACE, sans compter la coupe de Championne de l’Arrondissement. Dominique, les concours, cela le motive, “on peut se comparer aux autres, c’est une bonne émulation, notamment lorsqu’on est seul sur une exploitation”. Pour l’édition parisienne 2008, notre exploitant va devoir faire appel à son vacher de remplacement, qui est aussi un ami, Nicolas Maurice, pour préparer “Ukraine”. Dur pour les horaires, mais lorsque l’on aime...
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