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Chez les Sartorio, dans le Bessin, l'histoire d'une transmission au féminin
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Pour Virginie Sartorio, la retraite n'a pas encore sonné, néanmoins, sa carrière se conjugue désormais en famille avec l'arrivée de sa fille Axelle, sur l'exploitation, et avec elle, de nouveaux ateliers.
La transmission de Virginie Sartorio à sa fille, Axelle, engage une redéfinition technique du système, où le lait et le cheval cohabitent dans une logique durable et herbagère.
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Pour sa carrière et son engagement multiple, Virginie Sartorio a reçu l'Ordre du Mérite agricole jeudi 6 novembre. "J'étais très étonnée quand je l'ai appris. Je n'avais jamais pensé le recevoir. C'est une belle reconnaissance, ça fait plaisir. Ça m'a émue", remarque Virginie Sartorio.
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Le troupeau compte des Prim'Holsteins, des Montbéliardes, des vaches croisées avec des Brunes des Alpes pour 300 000 l de lait.
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"Et sociétalement, les chevaux ont une meilleure image que les bovins. Les riverains sont contents. Ça permet de réhabiliter l'image des vaches", appuie Axelle, à la manœuvre du nouveau bâtiment dont le toit sera partiellement ouvert sur le ciel par une vitre pour plus de luminosité.
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"Nous sommes une famille de quatre filles, et j'étais la seule intéressée par l'exploitation", concède Virginie Sartorio.
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La toiture du bâtiment d'élevage a été refaite intégralement.
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Installée à Creully-sur-Seulles sur la ferme familiale depuis février 1996, Virginie Sartorio s'apprête à tourner une page et en ouvrir une autre. Après trente années seule aux commandes de l'entreprise, jadis elle-même aux mains de sa mère, elle a été rejointe par sa fille, Axelle. L'histoire d'une transmission au féminin, synonyme de projets multiples.
"La ferme est à un tournant", déclare Virginie Sartorio.
