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Les Jeunes Agriculteurs prêts à faire des efforts
Contrepartie financière indispensable

Les Jeunes Agriculteurs viennent de tenir leur session nationale dans la Manche sur l’après-Grenelle.

Antoine Peenart (à droite) avec Samuel Legoupil et Ludovic Blin (JA 50), "la donne environnementale nous intéresse, mais nous voulons des contreparties".
Antoine Peenart (à droite) avec Samuel Legoupil et Ludovic Blin (JA 50), "la donne environnementale nous intéresse, mais nous voulons des contreparties".
© E.C.
Antoine Peenart, vous êtes en charge du dossier environnement au niveau national, quel intérêt de tenir une session décentralisée ? Il était important d’expliquer ce que le CNJA avait fait lors de ce fameux Grenelle, et de voir sur le terrain, en l’occurrence le département de la Manche, les enjeux de la problématique et la limite du système. Nous avons décidé, au niveau national, mais aussi dans les départements, de jouer la carte de l’agriculture durable. Mais que l’on ne s’y trompe pas, nous ne laisserons pas “flinguer” notre métier par des mesures inadéquates, notamment pour les jeunes car les agriculteurs ont fait des efforts depuis de nombreuses années. L’enjeu aujourd’hui, c’est le bon état écologique des eaux en 2015. Nous sommes d’accords mais si les agriculteurs doivent encore et toujours faire des efforts, ils doivent être indemnisés en conséquence. Dans la Manche, comme dans beaucoup de départements, on le voit bien, il y a actuellement un bon équilibre entre les agriculteurs et le respect de l’environnement, cependant pas question de se laisser imposer des normes sans contreparties : Aux citoyens de mettre les moyens de protéger l’eau et l’agriculture”. Ludovic Blin, vous êtes, vous, président des JA manchois, comment analysez-vous cette donne environnementale ? “La misson des JA, c’est d’assurer le renouvellement des générations et donc d’installer. D’ailleurs, nous voulons redonner des perspectives de développement à ceux qui sont encore en zone d’excédent structurel et donc les aider à en sortir. Nous avons aussi un autre problème dans le département, celui des zones de captage. Les finances ne sont pas à la hauteur des contraintes agricoles qui pénalisent notamment l’installation dans ces périmètres. Les choses sont claires, nous voulons une compensation financière correcte à long terme, ou alors que l’on indemnise le déplacement des structures agricoles sur d’autres zones, moins contraignantes. Antoine Peenart, sur quels axes, l’agriculture durable va t-elle se décliner lors de vos prochains travaux ? Outre une demande faite à l’Inra de relancer la recherche sur nombre de produits, nous nous penchons sur les énergies renouvelables sous réserve que les organisations non gouvernementales (ONG) ne renient pas ce qui a été dit lors du Grenelle. Enfin, nous souhaitons que le projet de certification à haute valeur environnementale voit le jour avec en finale un logo sur les produits venant des exploitations souscrivant au cahier des charges.
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