Aller au contenu principal

Semis de maïs
Contrôlez votre travail

La réussite du semis de maïs passe par l'utilisation d'un semoir en bon état, parfaitement réglé. Mais cela ne suffit pas ! Il est nécessaire de contrôler le travail dès le début du chantier, car il y a parfois un décalage entre le réglage théorique et le semis réalisé.

Quelques vérifications sur le semoir avant la saison
- Pression des pneumatiques : voir le manuel d'utilisation = 1 à 2 bars : (variable selon dimension des pneus, nombre de rangs et poids du semoir).
- Tension, alignement et graissage des chaînes.
- Usure des pignons, des socs, des chasses mottes, des disques (sélection et mise en terre) des sélecteurs…
- Tension courroie turbine.
- Etanchéité des tuyaux d'aspiration.
- Nettoyage des organes de distribution (semoir, fertiliseurs et microgranulateurs).

Quelques vérifications juste avant le semis
- Attelage d'aplomb vis-à-vis du tracteur ou du combiné en position de travail ; (un champ de maïs qui ressemble à un champ de pommes de terre est le signe d’une trop forte inclinaison du semoir sur l’avant, avec un travail excessif des chasses mottes !).
- Choix des bonnes vitesses théoriques pour l'entraînement des éléments semeurs, des fertiliseurs et des microgranulateurs.
- Ajustement des sélecteurs et/ou de la dépression au niveau de chaque élément.
- Contrôle visuel du fonctionnement à poste fixe (tracteur au régime de travail, faire tourner les roues manuellement et vérifier le positionnement des graines sur les disques : absence de manque et de double).


Contrôle de la densité en début de semis
Malgré des réglages théoriques au point, le semis peut être perturbé par différents facteurs : vitesse d'avancement excessive, sol meuble qui provoque un glissement de la roue, sol collant qui augmente la circonférence de roulement de la roue, vibration qui génère des manques…
Dés les premiers mètres, il convient de contrôler la profondeur de semis et d'effectuer des comptages pour vérifier la densité :
- 1re méthode : Nombre de grains sur 5 m ;
- 2e méthode : distance entre le 1er et le 10e grain (voir tableau).
- 3e méthode : rappelez-vous qu'un élément semeur parcourt 13 333 m pour semer un ha, donc il y aura 1/1000e de la dose sur 13,33 m (écartement de 0,75 m).
Pour les fertiliseurs et les microgranulateurs, vous aurez 1/100ème de la dose au bout de 133 m sur un rang (écartement 75 cm) :
- soit 33,3 m pour 4 rangs ;
- soit 22,2 m pour 6 rangs.
Vous pouvez récupérer l'engrais en déboîtant le tuyau de descente du fertiliseur et en positionnant un sac à congélation. Il ne restera plus qu'à peser, après avoir parcouru la distance choisie.

Contrôle de la profondeur de semis et du rappuyage
Les réglages s’effectuent au niveau de chaque élément semeur. La profondeur de semis doit être régulière pour une levée homogène. Elle peut être perturbée par une préparation de sol trop grossière et par une vitesse d’avancement excessive : ne pas dépasser 6 km/h avec un enterrage à soc, et 8 km/h avec un enterrage à disque (genre NG+).
Les roues de recouvrement  rappuient la ligne de semis. Le montage en “V” permet un rappuyage en direction de la graine, pour un bon contact avec la terre fine : plus le semis est profond (conditions sèches), plus les roues doivent êtres écartées. L’intensité du rappuyage est souvent réglable par un ensemble vis/ressort.
Christian SAVARY
Chambre d'Agriculture de la Manche
csavary@manche.chambagri.fr
www.manche.chambagri.fr

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité