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Le jeune bovin toujours en progression
Copelveau récolte le fruit de ses efforts

Satisfecit pour la coopérative normande qui a mis le paquet sur le JB. Les éleveurs, eux, bénéficient d'une filière performante

La contractualisation des JB intéresse de plus en plus d'éleveurs.
La contractualisation des JB intéresse de plus en plus d'éleveurs.
© DR
Alors que le grand-ouest subit une régression de 3,8%, la Basse-Normandie et Copelveau enregistrent respectivement + 3,7 et +10% de hausse concernant les jeunes bovins. Concrètement, près de 28 000 animaux ont été commercialisés par la coopérative normande : 44% de JB, 32% en broutards, 18% de bovins “traditionnels”, 3% en veaux, le reste étant représenté par les exportations en mâles et femelles et 1% de gros bovins maigres. +10% en Manche Fer de lance de Copelveau, l’activité jeunes bovins est donc en constante progression avec pour l’ensemble de cette filière 73% en races à viande et 27% en animaux laitiers. “La contractualisation en JB n’a pas arrêté de croître” soulignent les dirigeants de la coop. “Dans la Manche, nous avons augmenté de 10%. Notre développement se fait grâce à une politique d’organisation de producteurs basée sur la transparence, la mise en place des filières, un suivi sanitaire et technique, une sécurisation maximum du revenu de l’éleveur sans oublier une contractualisation qui a fait ses preuves depuis 2002”. Et d’enfoncer le clou en soulignant que le travail effectué permet de donner une bonne stabilité à la coop. “Nous avons sur l’exercice 2006 un excédent de 42 935 euros après redistribution aux éleveurs engagés dans l’appui technique Copelveau : 5 euros par broutard mis en place, 7 euros/jeune bovin produit et 15ù sur le chiffres d’affaires “produits vétérinaires et dérogataires (137 078 euros”). L’année dernière, l conseil avait pris la décision de mettre à disposition des éleveurs le financement de la production. Cette mesure, très appréciée pour des raisons pratiques et de suivi, a permis à 90% des adhérents d’opter pour cette solution, avec la maintien du paiement des broutards à 50 jours après la livraison en atelier et le règlement à 12 jours après abattage des animaux est toujours maintenu. En final, Jean-Claude Dorenlor (Chambre d’Agriculture) est intervenu sur l’avenir de la viande bovine. “2006 a été une très bonne année mais 2007 est plus sombre”. En effet, le déficit européen de viande bovine fait la part belle aux importations venant notamment du Brésil avec des prix planchers. “Les éleveurs devront se montrer vigilants, de plus la réforme de la PAC n’annonce rien de bon”.
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