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COPELVEAU : une activité très dynamique en 2017

La coopérative Copelveau enregistre une progression de 6 % d’activité, avec 44 361 animaux commercialisés et un chiffre d’affaires de plus de 46 millions d’euros. Pour son président, Philippe Dolley, et son directeur, Vincent Desmottes, l’esprit coopératif y contribue fortement.

© SB

lll Activité globale. Avec 44 361 animaux commercialisées en 2017, Copelveau assure une activité « très dynamique », comme le souligne son directeur, Vincent Desmottes. Un chiffre qui ne cesse de progresser depuis plusieurs années. Et par rapport à 2010, ce sont près de 7 500 bovins en plus qui ont trouvé des débouchés. Si l’activité Jeunes bovins se maintient, les vaches font un bon de 6 %, les broutards de 15 % et les veaux de 10 %. Ce qui caractérise principalement la vie de la coopérative.
lll Broutards. Avec 156 animaux par semaine, le broutard connait une progression de 15 %. Un chiffre non négligeable quand on sait que le potentiel en volume et en génétique se trouve dans les départements du centre de la France. Un quart des animaux mis en place dans les bâtiments d’engraissement sont des animaux issus de la Manche et du Calvados. Et en termes de race, c’est le Charolais qui est le plus prisé avec plus de 70 %

lll Jeunes bovins. Malgré une baisse constante de la production de jeunes bovins au niveau national, la coopérative maintient son niveau d’activité avec 261 JB/semaine soit une progression de 1 %. Les élevages ont tendance à se spécialiser. Les deux tiers d’entre eux commercialisent plus de 222 JB/an. Au niveau prix, une hausse de 20 centimes a été enregistrée grâce entre autres aux marchés à l’export telle que la Turquie ou l’Algérie. Comme pour les broutards, le Charolais est prédominant suivi au même niveau des autres races à viande et Prim’Holstein. Les Normands étant de faible niveau avec 19 JB/semaine seulement.

lll Filière qualité. Si les filières qualité ne sont pas importantes, elles permettent de valoriser 454 animaux, principalement en filière FQRN avec un prix de 16 centimes/kg de carcasse en plus que l’année dernière.

lll Contractualisation. Elle représente au sein de la coopérative près de 50 % de l’activité taurillon. « Plus de un JB Prim’Holstein sur 2 est en contrat Mc Donald, et près de un JB de race à viande sur 2 est aussi en contrat », souligne Vincent Desmottes. Ce qui amène une différence de prix de 8 centimes d’euros. Autrement dit, pour le directeur, cela ne fait pas de doute, « la contractualisation sécurise le revenu des producteurs spécialisés. » Pour les JB mis en contrat Mc Donald, c’est en moyenne une plus-value de 15 centimes qui est décrochée.

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