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Coutances : une miellerie collective au lycée

Le lycée Métiers Nature de Coutances vient d’inaugurer la miellerie participative financée par le Conseil régional. Désormais, les apiculteurs amateurs pourront l’utiliser.

© SB

lll Depuis plusieurs mois, Marine Pizzala, enseignante d’agronomie au lycée Métiers Nature de Coutances, travaillait sur le projet d’une miellerie. Un projet porté également par des étudiantes, notamment Aurélie Bougon dans le cadre de son projet de BTS Acse. Depuis la semaine dernière, le projet est devenu une réalité. La miellerie est en fonctionnement.

Le rôle des abeilles
Le lycée a toujours eu quelques ruches. Marine Pizzala a travaillé avec ses élèves sur l’apiculture et a su les intéresser. « Beaucoup de cultures dépendant des abeilles. Elles ont un rôle sur l’écosystème » assure l’enseignante. Mais cette passion avait ses limites parce que l’extraction devait se faire chez un particulier. Et les lycéens ne pouvaient pas y participer. Cette pratique a fait naître une association en vue de monter un projet de miellerie.

Comment extraire
C’est Aurélie Bougon qui a pris les choses en main. Elle en a fait son projet de son BTS. « C’était frustrant de ne pas extraire », indique l’étudiante. Alors, par le biais de l’association Manche Apicole, elle a interrogé tous les apiculteurs amateurs sur leurs besoins. « Tous n’ont pas le matériel » indique l’étudiante. C’est ce qui est ressorti de l’étude d’Aurélie Bougon. L’idée d’une miellerie collective a donc pris tout son sens.

Un projet abouti
Aujourd’hui, la miellerie est donc en service dans les locaux du lycée comprenant entre autres un extracteur électrique, un investissement lourd. Si le projet est évalué à 6 000 €, le Conseil régional l’a subventionné à hauteur de 4 600 €. « C’est l’aboutissement d’une démarche pédagogique » souligne le directeur du lycée, Benoit Bulot, « et le début d’une nouvelle aventure », grâce à « un outil efficace, performant et aux normes ,» complète Marie Pizzala. Aurélie Bougon a terminé ses études en juin dernier, elle a donc passé le relais à l’enseignante. Mais elle se dit « ravie de voir le projet abouti ». A l’époque, les apiculteurs avaient encouragé la démarche. « Ils se sont montrés patients puisqu’ils ont attendu deux ans. Preuve qu’ils sont intéressés » confie la jeune fille.

Vers un CS apiculture
L’apiculture ne se balade pas par hasard au lycée agricole de Coutances. « Le développement durable est une évidence pour nous. C’est devenu transversal » reconnaît le directeur. Alors quand un CS apiculture est dans les tuyaux, le lycée est prêt à l’accueillir. « Le CFPPA va se positionner », indique Benoit Bulot. De quoi permettre aux abeilles de continuer à s’envoler et se développer. De nouvelles ruches pourraient être installées prochainement dans l’enceinte de l’établissement.

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