Aller au contenu principal

Covid-19
Crédit Agricole Normandie : coller au plus près des besoins

Pendant la période de confinement pour lutter contre le covid-19, le Crédit Agricole Normandie applique des mesures pour protéger ses salariés et ses clients. Les professionnels bénéficient d’un accompagnement financier adapté à leurs besoins.

Raphaël Lebatard, directeur de l’agence de Giberville, transmet les cartes bleues à son client, sous le rideau. Si l’agence ne fait pas partie de celles qui ouvrent, « le directeur a su faire preuve de discernement », salue Claude La Bars.
© JP

La crise sanitaire du covid-19 met à l’épreuve les entrepreneurs, les artisans et les agriculteurs. Le Crédit Agricole Normandie met en place des actions afin de les accompagner au mieux. « Depuis le début du confinement, la première mesure mise en place est celle de l’accompagnement de la gestion de comptes : quels paiements honorer, quels autres étaler », décrit Jean-Emmanuel Zaragoza, responsable du marché agricole. Deuxième mesure annoncée : la possibilité de mettre ses prêts en pause pendant six mois. « Aujourd’hui (vendredi 3 avril, NDLR), 8 000 prêts des professionnels et agriculteurs ont fait appel à ce dispositif en Basse-Normandie. »

Des filières plus touchées
Si toutes les filières agricoles ne sont pas impactées de la même façon par la crise du covid-19, le Crédit Agricole a d’abord axé sa communication auprès des filières « équines, conchylicoles, pêche, de vente directe et de restauration hors foyer ». Troisième mesure : le prêt garanti par l’État. Il permet une injection de trésorerie à taux zéro d’un montant allant jusqu’à 25 % de son chiffre d’affaires. « La BPI demande 0,25% de frais de garanti. Sans frais de dossier. Le gros de notre activité consiste à mettre en œuvre ces prêts-là, car nous avons beaucoup de demandes. » Jean-Emmanuel Zaragoza met en avant un point de vigilance : « je conseille de ne pas demander systématiquement 25 % de son chiffre d’affaires, mais seulement ce dont l’exploitant a besoin pour tenir jusqu’à fin juin, dans un premier temps ». Le dispositif est ouvert jusqu’au 31 décembre, une deuxième demande peut être formulée si besoin. Le remboursement s’effectue au bout de douze mois, mais « il sera possible de passer en phase d’amortissement, sur quatre ou cinq ans, avec un taux d’intérêt fixé à ce moment-là. Toutes ces mesures sont prises pour que les entreprises sortent du tunnel en ordre de marche ». Pour le marché agricole en particulier, « nous sommes vigilants sur la production laitière, sur la capacité d’approvisionnement en soja. 75 % des conseillers agricoles travaillent, ils font en sorte d’identifier au plus près les besoins des clients afin d’y répondre. Nous assurons la continuité de nos services, même confinés ».

En agence : dispo à 100 %
« Dans le Calvados, la Manche et l’Orne, 50% des agences accueillent des clients de 10h à 12h, rideau fermé, pour assurer des services urgents de « banque au quotidien » comme récupérer des moyens de paiement, dans le respect des gestes barrières et des mesures de protection sanitaire. Les agences sont ouvertes selon la proximité géographique et leur taille, afin d’assurer un maillage du territoire », informe Claude Le Bars, directeur commercial du Crédit Agricole Normandie. Partout, « les automates fonctionnent. Le challenge, c’est d’être disponible dans la relation à 100%, à distance ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité