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Cuma : nouvelles trombines en Normandie

Le comité de région Cuma Normandie se réorganise. Trois nouveaux présidents viennent d’être élus. A la tête de 16 400 adhérents, ils cherchent à développer le salariat.

De gauche à droite : Vincent Leborgne, président de la fédération Seine Normande ; Etienne Capelle, président du comité de région Cuma Normandie et vice-président de la FR Cuma Ouest ; Rodolphe Lormelet, président de la fédération des Cuma Normandie Ouest. DR
De gauche à droite : Vincent Leborgne, président de la fédération Seine Normande ; Etienne Capelle, président du comité de région Cuma Normandie et vice-président de la FR Cuma Ouest ; Rodolphe Lormelet, président de la fédération des Cuma Normandie Ouest. DR
© DB

lll Dans la continuité de la fusion des Basse et Haute Normandie, les deux fédérations normandes se réorganisent. Les fédérations seinomarine et euroise ont fusionné en une seule et même fédération des Cuma Seine Normande. L’ex fédération des Cuma de Basse-Nomandie devient Normandie Ouest. Un comité départemental est toutefois conservé.

Nouveaux présidents
Economies d’échelle obligent, la fédération normande allège les postes. C’est Etienne Capelle, éleveur laitier de la Manche qui prend la tête des Cuma normandes. Vincent Leborgne, laitier lui aussi, prend celle de l’ex-Haute-Normandie et Rodolphe Lormelet est le nouveau président de la fédération des Cuma Normandie Ouest (cf. notre édition du 28 février 2019). Ce dernier explique avoir toutefois souhaité « conserver des entités de travail et d’animation à l’échelle départementale ».

Développer l’emploi
Le comité normand comptait 16 400 adhérents au 31 décembre 2018 pour un chiffre d’affaires de 49 millions d’euros (chiffres 2017). Il compte 116 emplois permanents, un chiffre bien plus important si l’on ajoute les nombreux saisonniers, mais impossible à calculer. Un indicateur qui repart à la hausse après deux années de stagnation, selon le directeur de la FR Cuma Ouest, Gilles Picard. « Jusqu’ici, l’évolution technologique des machines a pallié le manque de main-d’œuvre, explique Etienne Capelle, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. » Un besoin qu’explique également l’évolution du matériel qui « grossit et qui est plus compliqué à utiliser. On a besoin de compétences », selon Rodolphe Lormelet.
Aussi les Cuma développent-elles l’emploi partagé en adoptant le statut de groupement d’employeurs. Le salarié mis à disposition n’est plus tenu d’intervenir uniquement sur le matériel de la Cuma et peut s’acquitter d’autres tâches dans les exploitations. « Certains salariés ne sont occupés qu’à 80%, on s’autorise à compléter leur temps de travail avec une activité annexe », précise ce dernier. « L’enjeu de demain est de trouver le meilleur maillage territorial avec de la main-d’œuvre qualifiée », plaide Gilles Picard. Certaines Cuma travaillent d’ores et déjà en réseau avec les services de remplacement. « L’intérêt de solliciter un salarié de Cuma, c’est qu’il est permanent, explique Rodolphe Lormelet, on n’est pas tenu de le former à chaque remplacement, on gagne en réactivité. »
De nouveaux métiers apparaissent, comme celui de secrétaire administratif. Un travail qui est « souvent fait bénévolement. Cela demande du temps. Et on en a besoin, indique Etienne Capelle. Ce poste aussi pourrait être mutualisé ».

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