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Daniel Génissel : " L’échelle de notre interco est pertinente pour parler plans locaux d’urbanisme "

L’assemblée générale de l’interco des Sources de l’Orne a lieu mardi 16 février, à Sées. Daniel Génissel, président de l’interco Les Sources de l’Orne,  espère rassembler entre 20 et 30 personnes autour des PLUI.

Daniel Génissel
Daniel Génissel assure son deuxième mandat en tant que président d’interco des Sources de l’Orne.
© DR

>> Daniel Génissel, pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Je suis exploitant, associé en Gaec avec mon épouse et mon fils au Château-d’Almenêches. Nous produisons du lait et des céréales. Nous sommes à quelques mois de la retraite. Mon fils poursuivra l’activité avec l’aide d’un salarié.

>> Depuis quand êtes-vous président de l’interco ?
Depuis la réorganisation territoriale de la FDSEA il y a quelques années. Le périmètre des Sources de l’Orne a été redécoupé, sur une base de deux minico : Sées et Mortrée,
qui étaient les cantons historiques. Nous avons à la fois perdu et gagné des communes. Ce n’est pas évident de changer les habitudes de rencontre des agriculteurs. Nous, les responsables, avons encore plus intérêt à travailler à l’échelle de l’interco, selon les questions qui se posent.

>> Justement, pour votre AG, quelle(s) question(s) allez-vous mettre sur la table ?
Nous avons choisi le thème des Plans locaux d’urbanisme intercommunaux. La communauté de communes des Sources de l’Orne renouvelle son PLUI et elle en réalise dans certaines communes qui n’en avaient pas. L’échelle de notre interco est pertinente pour échanger les points de vue et travailler les points à faire évoluer avec les agriculteurs. Nous avons invité Éric Le Carvennec, 6e vice-président de l’intercom, chargé de l’urbanisme et de l’habitat et maire de Bursard.

>> Sous quel format va se dérouler l’AG ?
Nous avons la volonté qu’un échange se mette en place. Que les agriculteurs mettent en avant des points d’attentions à prendre en compte dans la construction du PLUI. Quelle est la définition des zonages réglementaires, la formalisation des zones humides ou inondables, le classement des haies ? Le secteur est étendu, nous sommes vigilants sur la réalité d’une définition, son application et sa délimitation. Une fois qu’une zone humide est validée dans le PLUI par exemple, il y a des conséquences pour agrandir un bâtiment, construire une plateforme silo, intervenir dans une parcelle pour l’assainir ou la drainer, etc. Nous devons être prudents et attentifs à ce que l’approche terrain ne soit pas faite du haut d’un avion.

>> Quelles sont les autres caractéristiques de votre secteur ?
Nous sommes dans un secteur central du département, mixte élevage et polycultures. On compte une variété de systèmes. Tous les aspects de la conjoncture sont importants : le lait, l’engraissement des jeunes bovins, les cultures. La zone a été touchée par la perte de betterave sucrière, à la suite de la fermeture de la sucrerie de Cagny. En revanche, nous comptons quelques dossiers de méthanisation. Nous n’avons pas encore de plan territorial bien affiné entre les besoins alimentaires et les productions agricoles. Il y a des projets de recherche d’autonomie alimentaire pour les cantines scolaires, mais ils sont à l’état d’ébauche. Les producteurs en vente directe sont approchés pour fournir quelques repas, mais ce n’est pas vraiment concret. Les PAT sont dans l’air du temps, certains agriculteurs peuvent être intéressés par ces solutions.

Pratique
Mardi 16 février, à partir de 13h30, à l’auditorium de la médiathèque de Sées, place des halles, 61500 Sées.
Contact : Daniel Génissel, tél. 06 81 86 01 71.
L’assemblée générale se tiendra dans le respect des gestes barrières.
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