Aller au contenu principal

Dans la Manche : les éleveurs contrôlent l'étiquetage et les promotions

C'est à E.Leclerc d'Agneaux qu'une délégation d'agriculteurs s'est déplacée avec Paul Auffray, président de la Fédération nationale porcine (FNP) le 1er février, jour de l'application de l'ordonnance sur le relèvement du seuil de revente à perte de 10 %. Les échanges avec la direction ont été quelque peu tendus.

© SB

lll Depuis le 1er février, l'ordonnance portant sur le relèvement du seuil de revente à perte (SRP) de 10 % est entrée en application.
Paul Auffray, président de Fédération nationale porcine, en déplacement dans la Manche, a poussé les portes du centre E.Lelcerc d'Agneaux accompagné de Yvan Fourré responsable régional de la section porcine, Christophe Macé, président de la
FDSEA du Calvados et Thibaut Giraud, des JA de la Manche. 

Pas de prix indécents
Pour ce groupe d'éleveurs, il s'agissait d'échanger avec le directeur, Laurent Letourneur, venu à leur rencontre, mais aussi de se rendre dans les rayons pour contrôler l'étiquetage.
En préambule, les responsables syndicaux ont rappelé leur objectif. « On veut que la grande distribution respecte ses engagements, notamment concernant les promotions. On demande à ce que ces promotions n'aillent pas trop loin. Il n'est pas normal que la viande de porc soit vendue moins de 2 EUR le kilo, et parfois même 1,50 EUR/kg. C'est indécent », dénonce Yvan Fourré. « Il faut arrêter la course au prix bas », poursuit Paul Auffray. « Nous ne sommes pas contre les promotions mais pas à n'importe quel prix. Elles permettent de réguler le marché mais ne doivent pas servir à torpiller les accords », ajoute-t-il.

Pas que de la viande française
Ils se sont déplacés dans les rayons pour regarder les prix et l'étiquetage. Les syndicats s'étaient mobilisés pour que l'origine des viandes figure bien sur les emballages. Et dans les rayons, il y avait de la viande française mais aussi étrangère.
Les éleveurs espèrent bien que la loi EGA avec l'application des ordonnances sur les promotions et SRP puissent leur être favorable, en retrouvant de la marge pour leur exploitation. « J'entends ce que vous dites. Mais permettez-moi de ne pas être d'accord avec vous sur tout », a indiqué Laurent Letourneur. Pour autant, il affirme faire remonter les arguments des éleveurs à l'échelle nationale, assurant que l'enseigne sera « légaliste sur le sujet ». 
Un tour de table devrait être organisé à l'issue de cette première période de promotions afin de faire le point. Les producteurs espèrent bien que Leclerc jouera le jeu, comme les autres enseignes.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - PARIS FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Deuxième en partant de la droite, Philippe Denis a reçu dans sa ferme un parterre de responsables, dont Arnaud Rousseau (deuxième en partant de la gauche).
Tuberculose : Arnaud Rousseau à l'écoute des éleveurs
À l'occasion de sa visite dans l'Orne, Arnaud Rousseau s'est rendu à Landigou, sur l'exploitation de Philippe Denis, dont le…
Valentine Amette, 22 ans, céréalière, s'est lancée dans son projet de meunerie. La Farine de Valentine est disponible à la boulangerie de Pont-d'Ouilly, de Fresné-la-Mère ou encore chez elle, à Bazoches-au-Houlme, les premiers lundis du mois, de 9 h à 12 h.
Valentine Amette, agricultrice au champ et au moulin
Nous l'avions rencontré en fin d'année dernière, alors qu'elle se présentait au concours Miss agricole 2024. Alors aux champs,…
Toutes les animations sont gratuites (sauf la restauration et le baptême en hélicoptère).
Des bonshommes de paille débarquent dans la Manche
À la veille des moissons, les Jeunes agriculteurs ont monté des bonshommes de paille un peu partout dans la Manche. Un bon moyen…
Cette baisse des volumes a été annoncée alors même que "nous sortons d'une période compliquée", dénonce Yohann Serreau, président de l'OPNC (570 producteurs, 422 ml de lait).
Lactalis confirme la baisse de ses volumes
À l'assemblée générale de l'OPNC (Organisation de Producteurs Normandie Centre), organisée à Sées, dans l'Orne, en juin 2024 et…
"Transmission-installation, que peut-on faire de plus ?" Tel était le thème de la table ronde à laquelle participaient Clotilde Eudier (vice-présidente de la Région Normandie), Emmanuel Hyest (président de la Safer de Normandie), Anne-Marie Denis (présidente de la FRSEA Normandie), Emmanuel Roch (président de JA Normandie), Guillaume Larchevêque (Chambre d'agriculture Normandie) et Bruno du Mesnildot (Propriété privée 50).
Safer et installation : faire plus grâce à une volonté commune
"Nous avons toute une génération de jeunes à installer. On doit et on peut certainement faire mieux sous condition d'une volonté…
Publicité