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Au GAEC Leclerc
De 240 000 à 600 000 litres de lait autour d’une même désileuse automotrice

Quatre ans d’existence, une tournée de 29 km, 5 millions de litres de lait. Défibol est une des cent CUMA désilage en France. La première manchoise.

"Ce qui me séduisait, c’est qu’on pouvait mélanger les grosses et les petites structures”. Benoît Leclerc (GAEC Leclerc à Ouville/50) fait presque désormais figure de pionnier.
Il a été acteur de la seconde CUMA désilage manchoise. Désibol regroupe 10 producteurs de lait de 240 000 à 600 000 litres de lait pour un quota global de 5 millions de litres (4,5 millions à sa création). L’automotrice assure sa tournée quotidienne (sauf le samedi) de 29 km depuis 4 ans. Elle affiche 5 000 heures au compteur et son renouvellement est prévu pour l’an prochain.

Ne plus dételer pour atteler
En période de semis ou d’ensilage, alors que les tracteurs sont très sollicités, Benoît Leclerc apprécie de ne pas avoir à dételer un outil pour atteler la désileuse puis dételer la désileuse pour à nouveau atteler l’outil.Dans certains cas en effet, la préparation du désilage peut prendre autant de temps que le désilage en lui même. Du temps de gagner et de l’astreinte en moins. “Entre 45 mn et une heure par jour en moyenne”, estime Natha-
lie Pignerol, animatrice à la FDCUMA Basse-Normandie. Un temps précieux, particulièrement le dimanche, jour de relâche. On charge un peu plus le samedi.

90 % des CUMA avec salarié
On comptabilise une centaine de CUMA désilage (90 % avec salarié) en France concentrée à 80 % dans le Grand Ouest. Les groupes varient de 4 à 16 exploitations avec des cumuls de quotas allant de 1,5 à plus de 6 millions de litres de lait. Grande variabilité également dans les tournées : de 15 à 50 km qui sont assurées de 7 h à 12 h. “Il faut tabler en moyenne sur 100 000 litres de lait par km de tournée”, précise Nathalie Pignerol.
Quand au coût, il oscille de10 à 20 e/1 000 l (main-d’œuvre et fioul compris) avec une moyenne de 17 e. La facturation combine généralement deux éléments :
le quota et le temps passé.
Pour Benoît Leclerc, l’argument n’est pas dans le prix de revient a peu près identique à une formule individuelle. “Par contre, je n’ai pas le travail à faire,”insiste-t-il. Au-delà, on solutionne la question des congés voire de l’arrêt maladie qui peut générer de grandes difficultés dans l’organisation du travail.

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