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Alimentation
De nouveaux repères pour le coût alimentaire

Avec les augmentations de charges d'aliment, d’engrais, de carburant, le coût alimentaire lui aussi flambe. C'est pourquoi de nouveaux repères vous sont proposés.

Face à la volatilité du prix du lait, s’intéresser au coût alimentaire reste un enjeu essentiel pour le maintien de l’efficacité économique.
Un coût de 115 € pour 1 000 litres, pourrait être un objectif pour l'atelier lait. Un guide pour mieux approcher ce coût vous est proposé.
Si on se réfère aux coûts alimentaires observés dans notre département, la disparité entre élevages indique des marges de gain plutôt substantielles.
Pour une approche optimale, le calcul du coût alimentaire doit être rigoureux : la pertinence du résultat dépend de l’estimation des surfaces et concentrés réellement consommés par l’atelier laitier, surtout lorsqu’il y a présence d’autres activités animales utilisant la surface fourragère (bœufs, vaches allaitantes, jeunes bovins, etc.). D'où l'intérêt d'une méthode permettant le calcul puis la comparaison de ce coût entre exploitations. L'équipe lait des réseaux d'élevage de Normandie vient d'actualiser sa brochure : l'objectif pour le coût alimentaire de l'atelier lait qui était de 90 € pour des clôtures allant jusqu'au printemps 2007 passe à 115 € /1000 litres pour des clôtures de 2008.

Un guide pour calculer le coût alimentaire de l'atelier lait et se fixer des objectifs
En introduction, une fiche permet de calculer le coût alimentaire de votre atelier laitier. Le coût alimentaire est la somme des composantes surface fourragère, concentrés, fourrages et coproduits achetés. Le coût alimentaire de votre exploitation peut ensuite être comparé à des références selon votre système fourrager (5 fiches proposées, voir encadré). Des repères, avec coûts optimum, moyen ou élevé sont proposés selon la nature du système fourrager. Quant au coût des concentrés, il est décliné selon le niveau de production par vache.
Si vous trouvez des écarts importants par rapport à ces recommandations, le guide se termine par une fiche proposant des pistes pour réduire le coût de la SFP ou des concentrés.
Pour ces nouveaux repères, on observe systématiquement une prédominance du coût des aliments du bétail (concentrés achetés et autoconsommés, minéraux, fourrages et co-produits déshydratés ou humides et poudre de lait) sur le coût de la surface fourragère. Ce coût des aliments augmente avec la proportion de maïs dans la surface fourragère mais permet aussi de produire davantage de lait brut par vache.
Quant au coût de la surface fourragère, mis à part le système biologique, il est quasi identique quelle que soit la proportion de maïs (de 0 à plus de 35 %) et varie de 45 à 50 € pour 1 000 l produits. En effet, même si le coût de la surface fourragère augmente avec la proportion de maïs, si le système est cohérent, davantage de lait sera produit à l'hectare, ce qui explique cet effet dilution.
Pour ces nouveaux repères, on observe en moyenne une augmentation du coût alimentaire de 30 € pour 1 000 litres produits dans les différents systèmes conventionnels et ce quel que soit le pourcentage de maïs. Par contre les systèmes en agriculture biologique sont moins affectés avec une hausse de seulement 10 € pour 1 000 litres. Avec un coût alimentaire de 70 € pour 1 000 l produits, le système biologique reste inférieur aux autres systèmes d'au moins 30 €.

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