Mathieu Peraud, nouveau directeur de la Chambre d'Agriculture
"Développer une carte de services attractive"
Mathieu Peraud, nouveau directeur de la Chambre d'Agriculture
Patrice Prével prend sa retraite en septembre. Son remplaçant, Mathieu Peraud, est en poste depuis quatre mois et fait part de ses premières impressions sur l'agriculture manchoise.

Mathieu Peraud, il succède à Patrice Prével, à la tête de la Chambre d’Agriculture de la Manche.
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Mathieu Peraud vient de prendre les commandes de la Chambre d’Agriculture de la Manche. Agé de 41 ans, il s’occupait auparavant le poste de directeur de la formation au Pays de Saint-Malo et ce pendant six ans. Le monde agricole ? Il apprend aujourd’hui à le connaître avec une rapidité stupéfiante.
Comment passe t-on du domaine de la formation à l’agriculture ?
“J’aspirais à diriger une structure importante où je peux maîtriser tous les leviers de décisions. C’est le cas de la Chambre de la Manche où j’ai aussi un rôle de conseil auprès du président. Le plus intéressant, c’est la participation à l’élaboration d’une stratégie globale. Dans une chambre consulaire comme celle-ci, il y a beaucoup de projets à développer”.
Justement, quels sont les axes de développement pour la Manche ?
“Tout d’abord l’aménagement et le développement du territoire. D’ailleurs, j’ai déjà travaillé sur ce thème avec les légumiers du Pays de St-Malo. Dans la Manche, il y a le PAD; pour moi, c’est une feuille de route. Mais le plus prometteur pour l’avenir, c’est que l’on est pas seulement dans un département qui s’occupe d’agriculture mais aussi de la ruralité dans sa globalité. Soyons clairs, l’agriculture a des défis à relever : Eau, phytos, énergies, bref tout ce qui est lié à l’environnement”.
Vous êtes en poste, en tant que directeur-adjoint, depuis quatre mois, votre premier bilan ?
“Je suis dans une chambre d’agriculture dynamique qui offre des services au monde agricole et des prestations. L’un de mes objectifs, c’est de consolider la culture d’entreprise de la structure mais aussi d’offrir une carte de services et l’adapter à la conjoncture agricole avec des produits bien identifiés. Nous devons aussi plus communiquer”.