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40ème anniversaire du Lycée agricole de Sées (61)
Dominique Douchy : “avec un copain, nous sommes allés monter les lits dans les dortoirs”

Il a été de la première promotion du lycée. C'était il y a 40 ans.

Dominique se souvient d’une seconde générale avec un peu d’agriculture. “On apprenait les besoins en azote du blé mais il n’était pas encore question de mesures de reliquats”. 
Dominique se souvient d’une seconde générale avec un peu d’agriculture. “On apprenait les besoins en azote du blé mais il n’était pas encore question de mesures de reliquats”. 
© TG

Automne 1970, Dominique Douchy, aujourd’hui agriculteur à Trémont (61), fait sa rentrée au Lycée agricole de Sées qui vient de sortir de terre. Quelques jours auparavant, avec un copain, il a monté les lits dans les dortoirs. Le Lycée ne compte alors que deux classes de 3ème et deux de seconde, soit quelques 70 élèves dont 4 filles. N’habitant pourtant qu’à 7 km de Sées, Dominique vient du Lycée agricole du Mans (72). C’est dans la capitale sarthoise qu’il a fait son mai 68. Sous la gouttière de la révolution étudiante, notre agriculteur  évoque d’ailleurs ses années lycée en utilisant les mots de “liberté totale”. Liberté de sortir le jeudi par exemple (le jeudi deviendra le mercredi en 1972). Dominique Douchy ne traîne pas pour autant dans les cafés. Son truc, c’est plutôt le sport même s’il n’y a pas encore de gymnase au Lycée. 

Une ferme céréalière
La ferme du Lycée n’est alors que céréalière. Elle est actrice, avec les agriculteurs du coin, d’une banque de travail. En ce début septembre, on sème le colza, 3-4 tracteurs simultanément dans des champs qui cernent encore quasiment de tous côtés les bâtiments. Dominique se souvient d’une seconde générale avec un peu d’agriculture. “On apprenait les besoins en azote du blé mais il n’était pas encore question de mesures de reliquats”. 
Mais le jeune “soixante huitard” affectionne plus le français que la phytotechnie, sans doute grâce à sa prof, Mme Gay (la femme du proviseur) qu’il espère retrouver le 29 mai prochain, jour anniversaire et de festivités. C’est dans cette matière qu’il présente devant ses camarades un rapport sur sa vision de l’agriculture dans les années 2000. S’appuyant sur le plan Manscholt, il imagine la restructuration avec ses conséquences : “des étables de 50 à 60 vaches, des exploitations de 50 à 60 ha avec les tracteurs qui vont avec...” Il ne se souvient pas de sa note mais se rappelle des remontrances de Mme Gay quand, à Pâques de l’année suivante, il plie les gaules. Un arrêt des études qui ne sera que momentané.

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