Correspondant
e-diversific@tion pour e-form@tion !
Correspondant
Certains se diversifient sur leur exploitation agricole, avec une vente directe.
Pascale Buffet et Géraldine Gautier, agricultrices, ont choisi d’aller voir ailleurs !
Les deux femmes initient leurs voisins exploitants aux logiciels Isagri.

Pascale Buffet préfère la formation. Mais, elle est aussi rémunérée sur la vente de logiciels.
©
V.M.

30 c’est le nombre de correspondants en Normandie. Un chiffre appelé à augmenter. 10 nouveaux recrutements sont programmés par Isagri.
Géraldine Gautier : “je ne suis pas une spécialiste de l’informatique.
Il suffit simplement d’aimer ça”.
Géraldine Gautier : “je ne suis pas une spécialiste de l’informatique.
Il suffit simplement d’aimer ça”.
Deux femmes, deux exploitations agricoles, deux caractères, deux parcours, mais une activité commune. Pascale Buffet et Géraldine Gautier sont correspondantes pour Isagri, “le microsoft de l’agriculture”. La première apparaît volubile, la seconde semble plus discrète. Mais, les deux femmes sont pédagogues et disponibles : deux critères importants pour initier les agriculteurs. Un voisin achète un logiciel, elles sont contactées pour le former.
Géraldine Gautier, installée à Saint-Paul (61), a intégré Isagri depuis 10 ans. À l’époque, son mari venait de s’installer. “Je suis allée voir l’entreprise au salon de l’agriculture. Quand, j’ai passé mon BTS agricole, on utilisait déjà ces logiciels. Je me souvenais de ce fonctionnement avec les correspondants. On s’est rencontrés et l’on s’est mutuellement recrutés”. C’est le début d’une longue relation, mais pas de mariage prononcé ! Le statut de correspondant laisse une importante liberté d’organisation à l’agricultrice. “C’est une prestation de service qui rentre dans le chiffre d’affaires de notre exploitation. Ce système me permet également de m’organiser selon mes disponibilités”. Les formations sont donc calées entre les traites.
Liberté d’organisation
L’argument a également séduit Pascale Buffet, installée sur une exploitation céréalière avec son mari à Bretteville-sur-Dives (14). Cette dernière gère son temps entre la comptabilité de sa ferme, ses prestations Isagri et ses enfants. “Je suis formatrice depuis 2005. Pour l’instant, je suis toujours parvenue à me libérer pendant les vacances scolaires. Je consacre le mercredi à mes enfants. Comparée à d’autres diversifications, cela me convient. Je travaille un peu comme je le désire. J’organise mon planning”. Les travaux agricoles rythment aussi la vie des correspondants. Rares sont les rendez-vous programmés pendant la moisson et l’ensilage.
Pascale Buffet a rejoint son mari sur la ferme en 2004, après une carrière de technicienne de laboratoire. Son expérience de l’informatique se résumait à la comptabilité de l’exploitation. Sa connaissance des logiciels correspond à ses affinités. Elle préfère les cultures. Elle a donc choisi de former sur Isamarge ou Agrimap. “Notre rôle est assez simple. On installe le logiciel et l’on explique le fonctionnement. Nous ne sommes pas là pour résoudre les problèmes de micro-informatique. Je ne suis pas informaticienne”. Le constat s’avère identique pour Géraldine Gautier. “Nous poursuivons un objectif : la personne doit être autonome sur le logiciel après notre passage".Tous comptes faits !
L’agricultrice maîtrise trois logiciels. Elle travaille à mi-temps sur l’exploitation. L’autre moitié de son activité est consacrée à Isagri. “Je travaillais dans la grande distribution. Je n’aurais pas réussi à rester sur mon exploitation. J’ai besoin de sortir”. Le contact est facile. C’est un dialogue d’agriculteur à agriculteur. “Les échanges me plaisent. On voit d’autres méthodes, d’autres gestions de troupeaux. Les problèmes sont communs. Par exemple : le plan prévisionnel de fumure, on fait le même à la maison”, souligne Géraldine Gautier.
Les deux agricultrices y trouvent donc leur compte… “Pour travailler 2 fois 3 heures, un correspondant gagnera en moyenne 250 euros”, indique-t-on du côté d’Isagri. L’agriculteur doit cependant investir dans les logiciels. “La première année, j’ai amorti mes dépenses. Je travaille 85 demi journées par an. Désormais, cette activité me rapporte environ 850 euros par mois en moyenne”. Selon Isagri, une personne, qui consacre deux jours par semaine, gagnera donc 20 000 euros par an. Cependant, le correspondant devra déduire certains frais. Ses réunions à Caen ou à Beauvais et ses déplacements pour ses prestations restent à sa charge. Des indemnités kilométriques ne sont versées qu’à partir du 120e kilomètre. Néanmoins, tout roule pour Pascale Buffet et Géraldine Gautier. “Il faut parfois s’armer de patience. Mais, on a souvent de bonnes surprises. Le correspondant doit surtout être disponible et polyvalent”. Un clic de calme et de la «dispovalence» en mémoire, telle semble la bonne partition du correspondant Isagri.
Géraldine Gautier, installée à Saint-Paul (61), a intégré Isagri depuis 10 ans. À l’époque, son mari venait de s’installer. “Je suis allée voir l’entreprise au salon de l’agriculture. Quand, j’ai passé mon BTS agricole, on utilisait déjà ces logiciels. Je me souvenais de ce fonctionnement avec les correspondants. On s’est rencontrés et l’on s’est mutuellement recrutés”. C’est le début d’une longue relation, mais pas de mariage prononcé ! Le statut de correspondant laisse une importante liberté d’organisation à l’agricultrice. “C’est une prestation de service qui rentre dans le chiffre d’affaires de notre exploitation. Ce système me permet également de m’organiser selon mes disponibilités”. Les formations sont donc calées entre les traites.
Liberté d’organisation
L’argument a également séduit Pascale Buffet, installée sur une exploitation céréalière avec son mari à Bretteville-sur-Dives (14). Cette dernière gère son temps entre la comptabilité de sa ferme, ses prestations Isagri et ses enfants. “Je suis formatrice depuis 2005. Pour l’instant, je suis toujours parvenue à me libérer pendant les vacances scolaires. Je consacre le mercredi à mes enfants. Comparée à d’autres diversifications, cela me convient. Je travaille un peu comme je le désire. J’organise mon planning”. Les travaux agricoles rythment aussi la vie des correspondants. Rares sont les rendez-vous programmés pendant la moisson et l’ensilage.
Pascale Buffet a rejoint son mari sur la ferme en 2004, après une carrière de technicienne de laboratoire. Son expérience de l’informatique se résumait à la comptabilité de l’exploitation. Sa connaissance des logiciels correspond à ses affinités. Elle préfère les cultures. Elle a donc choisi de former sur Isamarge ou Agrimap. “Notre rôle est assez simple. On installe le logiciel et l’on explique le fonctionnement. Nous ne sommes pas là pour résoudre les problèmes de micro-informatique. Je ne suis pas informaticienne”. Le constat s’avère identique pour Géraldine Gautier. “Nous poursuivons un objectif : la personne doit être autonome sur le logiciel après notre passage".Tous comptes faits !
L’agricultrice maîtrise trois logiciels. Elle travaille à mi-temps sur l’exploitation. L’autre moitié de son activité est consacrée à Isagri. “Je travaillais dans la grande distribution. Je n’aurais pas réussi à rester sur mon exploitation. J’ai besoin de sortir”. Le contact est facile. C’est un dialogue d’agriculteur à agriculteur. “Les échanges me plaisent. On voit d’autres méthodes, d’autres gestions de troupeaux. Les problèmes sont communs. Par exemple : le plan prévisionnel de fumure, on fait le même à la maison”, souligne Géraldine Gautier.
Les deux agricultrices y trouvent donc leur compte… “Pour travailler 2 fois 3 heures, un correspondant gagnera en moyenne 250 euros”, indique-t-on du côté d’Isagri. L’agriculteur doit cependant investir dans les logiciels. “La première année, j’ai amorti mes dépenses. Je travaille 85 demi journées par an. Désormais, cette activité me rapporte environ 850 euros par mois en moyenne”. Selon Isagri, une personne, qui consacre deux jours par semaine, gagnera donc 20 000 euros par an. Cependant, le correspondant devra déduire certains frais. Ses réunions à Caen ou à Beauvais et ses déplacements pour ses prestations restent à sa charge. Des indemnités kilométriques ne sont versées qu’à partir du 120e kilomètre. Néanmoins, tout roule pour Pascale Buffet et Géraldine Gautier. “Il faut parfois s’armer de patience. Mais, on a souvent de bonnes surprises. Le correspondant doit surtout être disponible et polyvalent”. Un clic de calme et de la «dispovalence» en mémoire, telle semble la bonne partition du correspondant Isagri.
V. Motin
L’aventure vous tente
Pour devenir agriculteur correspondant, il faut :
- travailler sur un logiciel ISAGRI ou prévoir d'être équipé prochainement ;
- être convaincu du bénéfice de l'informatique dans l'aide à la gestion de son exploitation, sans pour autant être informaticien ;
- être assez pédagogue ;
- être en phase avec l'agri-culture locale.
Pour adresser sa candidature, un agriculteur peut se renseigner sur le site www.isagri.fr, appeler au 03 44 06 40 01 et/ou envoyer un mail à : isagri@isagri.fr