Aller au contenu principal

Etude
E-learning, formation collective ou autres… Quelles innovations en matière de formation ?

Quatre étudiants de l’EM Normandie ont été missionnés par la Chambre régionale de Normandie afin de réaliser une étude sur les attentes des agriculteurs en matière de formation.

Retrouvez toutes les formations des Chambres d’agriculture de Normandie sur www.normandie.chambagri.fr/formation-cda.asp
Retrouvez toutes les formations des Chambres d’agriculture de Normandie sur www.normandie.chambagri.fr/formation-cda.asp
© CA 14

Sur la base de plusieurs enquêtes, l’objectif était de mieux cerner les pratiques pour pouvoir innover et lancer de nouveaux concepts de formations plus adaptés aux agriculteurs.


La formation à distance boudée par les agriculteurs

Dès 2007, les travaux sur l’innovation et la formation avait permis la mise en place d’une plateforme de formation à distance qui permettaient à des agriculteurs de suivre des formations de leur domicile via internet. Développé sur quelques modules, le dispositif était précurseur et avait pour ambition d’être développé à grande échelle. Toutefois, après 5 années il faut admettre que le concept ne rencontre pas le succès escompté et est même boudé des agriculteurs.


Des agriculteurs qui recherchent avant tout du relationnel

Suite à une première enquête, il en ressort clairement que les agriculteurs recherchent avant tout du relationnel et de l’échange avec leurs collègues lors des formations. 9 sur 10 déclarent apprécier aller en formation en raison des rencontres qu’ils peuvent faire et des échanges qui se créent. La thématique abordée et la qualité des formateurs et intervenants sont des arguments majeurs mais la convivialité l’est tout autant. Il est donc facile à comprendre que l’idée d’une formation suivie de son domicile, seul et sans contact ne les enchante que très moyennement.  Cette étude montre aussi que les agriculteurs ne sont pas désintéressés de l’outil informatique. Au contraire ! Ils sont très nombreux à l’utiliser dans leurs tâches quotidiennes et sont de plus en plus demandeurs d’outils de gestion ou de pilotage en ligne.


Des parcours modulaires pour suivre une formation à la carte

L’enquête a également révélé leur envie de pouvoir moduler les formations et l’accompagnement. Satisfaits du Plan de professionnalisation personnalisé (PPP) qui permet aux futurs JA de se former sur plusieurs thématiques au choix, les agriculteurs veulent généraliser le concept à tous les publics. Ils sont plus de 2 agriculteurs interrogés sur 5, a rêver d’une formation à la carte avec des modules au choix. Les formations en ligne des Chambres d’agriculture proposent pourtant cette option.  Mais leurs réponses précisent également que les parcours à la carte doivent être maintenus en collectif, en effet, ils ne sont que 16 % à vouloir changer la pédagogie habituelle et envisager un accompagnement personnalisé chez eux. Dispenser une formation collective requière entre 7 et 12 stagiaires, le découpage des formations multiplierai le nombre de parcours possible tout en diluant le nombre d’inscrits. Aussi, la formule idéale évoquée dans les enquêtes est impossible à mettre en oeuvre.

Une offre de formation à travailler pour concilier convivialité et flexibilité

Les parcours modulaires en collectif n’est pas réalisable et la formation 100 % à distance n’a pas rencontré le succès escompté en Normandie. Le constat est général, la poursuite de l’enquête a montré que dans les autres régions, les travaux sur les formations en ligne ont également été arrêtés faute de rentabilité. L’avenir est dans un concept associant formation présentielle et apports en ligne. A la suite de leur formation collective, l’accompagnement pourrait être assuré via internet. Chaque agriculteur pourrait retrouver sur son profil en ligne, des documents complémentaires, des références et le programme des formations lui permettant de définir son perfectionnement ; des perspectives encourageantes mais qui demandent encore beaucoup de réflexions.


Retrouvez toutes les formations des Chambres d’agriculture de Normandie sur : www.normandie.chambagri.fr/formation-cda.asp

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

GAGNEZ 2 PLACES POUR LE MATCH SM CAEN - VALENCIENNES FC
Jeu concours pour aller encourager votre club normand au stade d'Ornano !
Pascal Le Brun a été entendu par les adhérents des sections lait de la FDSEA et JA, représentées par Ludovic Blin, Edouard Cuquemelle et Luc Chardine.
FDSEA et JA interpellent Pascal Le Brun d'Agrial
Le 11 avril dernier, une cinquantaine d'adhérents des sections lait de la FDSEA et des JA ont rencontré Pascal Le Brun d'…
Un accord a été signé pour 425 €/1 000 litres en moyenne nationale sur les quatre premiers mois de l'année. Les discussions continuent sur la formule de prix.
Accord avec Lactalis : le combat de l'Unell continue
Après plusieurs semaines de tensions et d'incertitudes, depuis décembre 2023, l'Union nationale des éleveurs livreurs Lactalis (…
Le nouveau bureau de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) a été élu. Il est présidé par Yohann Barbe, producteur dans les Vosges.
Ludovic Blin et Benoit Gavelle, deux Normands dans le bureau de la FNPL
Depuis le 9 avril 2024, en succédant à Thierry Roquefeuil, Yohann Barbe devient le nouveau président de la FNPL (Fédération…
Hervé Morin, président de la Région Normandie et Clotilde Eudier, vice-présidente de la Région en charge de l'agriculture, ont été accueillis chez Romain Madeleine, éleveur à Le Molay-Littry pour présenter le plan "reconquête de l'élevage allaitant", en présence de Nicolas Dumesnil (tout à gauche), président d'Interbev Normandie, et en présence du maire, Guillaume Bertier (au micro).
La Normandie à la reconquête de l'élevage bovin
C'est sur l'exploitation de Romain Madeleine, éleveur installé à Le Molay-Littry (Calvados) que la Région Normandie a lancé son…
Philippe Chesnay cultive sur 54 ha en bio du colza, de l'avoine et du trèfle principalement.
Aides de la PAC : ça ne passe toujours pas
Philippe Chesnay, agriculteur en grandes cultures, est toujours en attente d'une aide de 300 euros, qui devait lui être versée…
Publicité