Cuma
Éleveurs et cultivateurs créent une mini-filière de luzerne
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La Cuma Séchoir collectif plaine Pays d’Auge est née il y a deux ans et demi. Elle regroupe des cultivateurs et des éleveurs qui, d’un côté veulent s’affranchir des intrants, de l’autre des tourteaux. Le collectif espère démarrer le séchage en septembre 2023.
Vincent Barbot, exploitant à Sassy et président de la Secoppa. Le cultivateur prévoit quatre coupes de luzerne par an. L’emploi d’une personne – minimum – par la Cuma sera indispensable. Le séchoir, « bien optimisé, est dimensionné pour 60 ha ». Grâce au séchoir et aux débouchés, il en sèmera 40 ha.
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JP
« Nous sommes tous cumistes dans l’âme. » C’est surement là le socle du projet Séchoir collectif plaine Pays d’Auge, aussi connu sous le nom de Cuma Secoppa présidée par Vincent Barbot, agriculteur à Sassy. Il y a cinq ans, des cultivateurs de la plaine de Caen rencontrent des éleveurs du Pays d’Auge autour un essai luzerne présenté au Salon aux champs, le salon des Cuma. Les premiers aimeraient cultiver davantage de luzerne. « Il y en a toujours eu en plaine de Caen mais elle est le parent pauvre. C’est une plante qui ramène de l’azote. J’en fais un peu pour finir des bêtes mais j’aimerais en produire plus », décrit Vincent Barbot, aujourd’hui en deuxième année de conversion à l’agriculture biologique.