Pierre Hermenier - Président de l’OP Bovins (Organisation de Producteurs) d’AGRIAL
En progression de 1 142 animaux
Pierre Hermenier - Président de l’OP Bovins (Organisation de Producteurs) d’AGRIAL
L’assemblée générale de l’organisation de producteurs bovins d’AGRIAL se tient le mercredi 14 mars à Domfront (61). Un point d’actualité avec Pierre Hermenier, son président, qui insiste sur l’amélioration des performances techniques des ateliers dans les prochaines années.

Au niveau de l’exploitation, il nous faut travailler sur la technique qu’on a trop laissée de côté depuis 20 ans. Nous avons des points de productivité à gagner.
©
TG
Quel bilan tirez-vous de l’activité 2006 ?
L’activité de l’exercice est très bien orientée avec une progression de 1 142 animaux. En jeunes bovins, nous enregistrons une augmentation de 1,8 % et l’activité est stable en gros bovins. La partie élevage, soutenue par la commercialisation de bovins maigres, est elle aussi bien orientée (+ 735 têtes) malgré la tendance toujours négative de l’activité veaux de 8 jours.
Quelle est la situation économique des éleveurs ?
On peut considérer que 2006 est une bonne année avec cependant un effritement des marges lors du second semestre à cause du prix du maigre, des broutards et des veaux. Le nombre de vaches laitières diminue alors que celui des vaches allaitantes est stable. Il y a donc moins de moules à veaux. Il nous faut travailler sur ce point.
Va-t-on vers la création de nouveaux ateliers ?
Nos projections, qui tiennent compte du papy-boom, nous indiquent une balance positive de + 3 000 places en 2007. C’est une bonne nouvelle pour nos outils. Un développement qui se fait notamment à travers la ration sèche qui permet une meilleure organisation du travail, une bonne croissance des animaux et une bonne compétitivité.
Comment voyez-vous l’avenir à court terme ?
Je pense que le prix de la viande ne va plus augmenter. Ce qui est plutôt bon vis-à-vis de la consommation. Par ailleurs, au niveau de l’exploitation, il nous faut travailler sur la technique qu’on a trop laissée de côté depuis 20 ans. Nous avons des points de productivité à gagner.
Propos receuillis par Th. Guillemot