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Election aux Chambres d'Agriculture
Etape normande pour Jean-Michel Lemétayer (FNSEA) et Philippe Meurs (JA)

Le président de la FNSEA et son homologue des JA ont fait étape lundi dernier dans le Calvados. La campagne des élections aux Chambres d’Agriculture s’accélère.

"Nous sommes déterminés à faire mentir ceux qui veulent faire tomber la FNSEA et les JA", a déclaré le président de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer.
"Nous sommes déterminés à faire mentir ceux qui veulent faire tomber la FNSEA et les JA", a déclaré le président de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer.
© TG
Olivier Denorme, agriculteur à Neuilly-le-Malherbe (14), a ouvert lundi dernier les portes de sa stabulation à une centaine de sympathisants de la liste "L’avenir en marche" (soutenue par la FDSEA et JA 14) conduite par Patrice Lepainteur, Eric Dechaufour et Jean-Yves Heurtin dans le cadre des élections Chambre d’Agriculture. Présents également Pascal Férey (président de la FDSEA 50 et FRSEA de Basse-Normandie), Jean-Michel Lemétayer (président de la FNSEA) et Philippe Meurs (président des JA) qui poursuivaient en après-midi leur périple en Seine-Maritime. Des enjeux départementaux, régionaux et nationaux Tous les intervenants ont insisté sur l’importance de ce scrutin. Un enjeu départemental tout d’abord qui conditionne en partie le revenu des agriculteurs. "Si vous avez pris du retard par rapport à vos voisins de l’Orne et de la Manche, ce n’est peut-être pas un hasard. Les élus professionnels des Chambres portent une part de responsabilité dans l’évolution d’un département", a insisté Jean-Michel Lemétayer faisant le constat que la Coordination Rurale (URDAC) était aux commandes calvadosiennes depuis 12 ans. Philippe Meurs a saisi la balle au bond : "le revenu des agriculteurs de ce département n’est pas à la hauteur de son potentiel. Ceux qui sont aux manettes de la chambre consulaire n’ont pas su prendre les bonnes décisions au bon moment. Il faut sanctionner ceux qui n’ont pas fait leur boulot". Et Pascal Férey de reconnaître qu’il était très pénalisant pour la FRSEA qu’il préside d’avoir une Chambre d’Agriculture qui tire à contre-courant. "Or, de plus en plus de décisions se prennent au niveau régional". Mais au-delà du local, l’enjeu est aussi national. Un test de représentativité syndicale par addition des résultats départementaux. Et au vu des prochaines échéances (élections présidentielles et législatives), plus le score FNSEA/JA sera élevé, plus les idées qu’ils défendent seront écoutées et entendues. "Notre résultat à l’échelon national nous permettra de peser plus ou moins lourd dans les futurs débats", a rappelé Jean-Michel Lemétayer. Et ces débats ne sont pas des moindres : le bilan de santé de la PAC en 2008, son avenir d’ici 2013 sans oublier les négociations dans le cadre de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce). En filigrane, de difficiles négociations avec l’Amérique du Sud prête "à nous vendre plus de viande, plus de céréales et à nous livrer même de l’éthanol que l’on sait faire chez nous". Lait et biocarburants Transversalement, les dossiers "lait" et "biocarburants" ont plus particulièrement été abordés. L’occasion pour Jean Turmel, en charge des affaires laitières à la FRSEA, de poser la question de "la gestion des quotas qui devient un frein à notre assurance de compétitivité plus particulièrement par rapport aux évolutions qui se dessinent (...). Si nous sommes élus, nous utiliserons les ACAL professionnelles", a-t-il précisé. Autre sujet qui différencie l’approche FNSEA/JA de celles de ses concurrents : les biocarburants. "La Coordination Rurale dit circuit court, point barre. Tout juste de quoi alimenter le tracteur et quelques collectivités locales alors que les enjeux sont économiques et industriels", insiste Jean-Michel Lemétayer. La FNSEA et les JA sont les seuls à affirmer que l’énergie verte est une véritable opportunité pour notre agriculture qui doit participer au bouquet des énergies de demain". Et à ceux qui agitent le chiffon rouge du déficit alimentaire, Philippe Meurs monte au créneau : "ce sont les mêmes (Ndlr : la coordination Rurale) qui hier dénonçaient les stocks. Quant à affamer la planète, soyons sérieux. L’Europe compte des millions d’hectares en jachère dont 1,6 en France, on a encore du potentiel". Et comme il se le devait, le président des JA a évoqué l’installation "sur des projets économiquement viables et vivables. Ce que l’on défend, c’est installer des jeunes avec une capacité à rester dans le métier toute une carrière". Et au delà des différentes aides, c’est le revenu qui assurera cette pérennité. "Nous sommes fiers du travail que l’on fait et du projet que l’on porte", ont conclu Philippe Meurs et Jean-Michel Lemétayer avant de souhaiter bonne chance au syndicalisme FDSEA/JA de Normandie. Th. Guillemot
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