Être une agricultrice libérée, tu sais c'est pas si facile
Vendredi 25 juillet, la ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, s'est rendue à la ferme de l'Écarde, propriété de Catherine Pilet-Fontaine. Une visite symbolique dans une exploitation dirigée par une femme pour parler de leur place dans le secteur agricole, et de la féminisation de la profession.
Vendredi 25 juillet, la ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, s'est rendue à la ferme de l'Écarde, propriété de Catherine Pilet-Fontaine. Une visite symbolique dans une exploitation dirigée par une femme pour parler de leur place dans le secteur agricole, et de la féminisation de la profession.

Si des avancées notables ont été réalisées, la réalité des agricultrices montre que l'égalité reste partielle. Accès au foncier, reconnaissance du travail, maternité, statut : autant d'enjeux encore à ajuster pour permettre aux femmes de s'installer et de rester dans la profession.
Le frein au foncier
Pour Catherine Pilet-Fontaine, l'accès au foncier demeure l'un des principaux obstacles à l'installation des femmes. L'absence d'un entourage masculin déjà ancré dans le métier - un père, un frère - peut suffire à fragiliser un projet agricole. "Une femme qui s'installe seule ou pas, il lui faut quelqu'un, résume-t-elle, car le frein au foncier est encore pire pour les femmes", soulignant que la légitimité des femmes n'est pas toujours posée avec la même évidence que celle des hommes.