Aller au contenu principal

Sanitaire
FCO : désinsectiser en attendant de pouvoir vacciner

20 % de mortalité en ovins, 1 % de mortalité en bovins et 20 % de chute de lait. Les conséquences de la FCO sont catastrophiques. “En attendant de vacciner, la désinsectisation s’impose”, estiment les GDS.

Il va falloir apprendre à vivre avec la FCO (Fièvre Catarrhale Ovine). Sur le front, la résistance s’organise et passe en premier lieu par une grande campagne d’information à défaut d’une campagne de vaccination qui va demander plus de temps. C’est ainsi que les GDS de Basse-Normandie (on comptabilisait au 7 mars 15 cas suspects ou avérés dans le Calvados, 2 dans la Manche et 12 dans l’Orne) viennent d’achever une tournée d’une vingtaine de réunions en une semaine. “Notre situation est pire que celle des Ardennes l’an dernier”, assure Etienne Gavart, directeur du GDS 14. L’heure n’est donc plus aux palabres mais à l’action avec un message très clair. “Pour limiter les conséquences dramatiques, nous recommandons très fortement aux éleveurs de mettre en place une désinsectisation mensuelle des animaux en pour-on”, insistent les présidents des GDS de Basse-Normandie.
Maintenant et tous les mois
On a pourtant beaucoup parlé de vaccination. Mais le vaccin contre le sérotype 8 (celui qui nous concerne) n’est pas encore disponible en quantité industrielle. Il ne sera donc distribué qu’au compte-gouttes et dans les zones prioritaires.
En attendant une vaccination effective, la désinsectisation peut constituer une alternative crédible. Il faut selon les GDS traiter toutes les 3 à 4 semaines à partir du 15 mars. Mais traiter quels animaux ? Idéalement en bovins et ovins, tous les animaux à partir de 15 jours pour obtenir une protection globale du cheptel. A minima, les vaches gestantes et adultes, y compris les génisses amouillantes et vaches taries, ainsi que les taureaux reproducteurs du côté des bovins. En ovins, les béliers et agneaux de renouvellement. Différents produits cohabitent sur le marché. Acadrex, Arkofly, et Butox en pulvérisation. Bayofly, Butox ou Ectotrine en pour-on. Votre vétérinaire ou les GDS sauront vous conseiller.
A noter enfin qu’en cas de suspicion de FCO sur votre élevage, le prélèvement et l’analyse sont pris en charge par l’Etat. En cas de mortalité, une indemnisation (228 e par bovin et 45 e par ovin environ) est prévue.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

À 50 ans, Cyril Moitié a mis fin à ses jours.
Le Père Cyril Moitié disparu à 50 ans 
Le 21 mai 2025, le père Cyril Moitié, âgé de 50 ans, a mis fin à ses jours. Pus de 2 000 personnes lui ont rendu hommage, lui qui…
Le festival se déroulera sur deux jours les 31 mai et 1er juin prochains.
Tracto-rétro et moteurs en fête dans le Perche
Le Perche s'apprête à vibrer au son des moteurs et des amplis les 31 mai et 1er juin prochains, à l'occasion du tout…
Guillaume Marie, gérant de la Ferme de la vieille abbaye à Barbery, a accueilli Clotilde Eudier et les équipes de la Région Normandie pour une visite de la nouvelle ligne de production de la teurgoule.
L'engouement grandit autour de la teurgoule à Barbery
Teurgoule individuelle restauration, installée à Barbery, connaît un essor nouveau concernant la fabrication de la fameuse…
Quarante élèves de l'école de Gacé se sont rendus sur la ferme de Christophe Cougé au Merlerault.
Des enfants en immersion pédagogique à la ferme
Depuis le 19 mai, ce sont 19 exploitations ornaises, qui, dans le cadre du dispositif " Fermes ouvertes ", ont reçu des…
Vendredi 16 mai, le préfet du Calvados, Stéphane Bredin, a remis la médaille du Mérite agricole à neuf récipiendaires.
Des agris distingués de la médaille du Mérite agricole
Vendredi 16 mai 2025, le préfet du Calvados, Stéphane Bredin, a remis, au nom de la ministre de l'Agriculture et de la…
Tout au long de l'après-midi, pas moins d'une centaine de chevaux vont fouler le sable de Jullouville, seul hippodrome marin de Normandie et un des quatre de l'Hexagone.
Sur les hippodromes ou dans les champs, Claude Legrand garde la passion de l'élevage
Un coefficient de marée de 92/89, une basse mer à 16 h 45, voilà les ingrédients principaux pour organiser un…
Publicité