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Orne
Fermes ouvertes : expliquer aux enfants mais aussi au corps enseignant

Participer à l’opération “Fermes ouvertes”, c’est mener un gros travail de communication auprès des enfants mais aussi du corps enseignant juge Guillaume Chantepie.

“Il faut s’adapter au public que l’on reçoit. Trouver les bons mots pour expliquer aux enfants comment on fait pousser les plantes et à quoi elles servent.”
“Il faut s’adapter au public que l’on reçoit. Trouver les bons mots pour expliquer aux enfants comment on fait pousser les plantes et à quoi elles servent.”
© TG
Iinstallé depuis 2001 à St-Hilaire-le-Châtel près de Mortagne-au-Perche, Guillaume Chantepie participe cette année pour la seconde fois à l’opération “Fermes ouvertes” initiée par la FDSEA. Une façon de défendre et promouvoir le métier d’agriculteur auprès des enfants, le consommateur de demain, mais aussi des enseignants. L’occasion aussi de faire passer quelques messages forts. “On ne pourra pas nourrir toute la planète avec du bio”, lâche-t-il à titre d’illustration ou bien encore “quand une plante est malade, il faut bien la soigner”. 

De la viande au goûter
Lors de sa première participation, Guillaume Chantepie avait reçu une classe de CE2. Vers 16 heures, en guise de goûter, il leur a servi de la viande grillée. “Une vache de la ferme. Tout a été nettoyé en 5 minutes”, s’amuse-t-il. La meilleure des façons pour faire le lien entre le champ et l’assiette et pour repositionner la fonction de production dans la chaîne alimentaire. “C’est un challenge. Il faut s’adapter au public, préparer des ateliers et trouver les bons mots pour expliquer aux enfants comment on travaille”.
Pour cette édition 2012, l’exercice sera différent. Guillaume accueille cette fois une classe de maternelle avec sans doute peu de filles ou fils d’agriculteurs. Il va devoir les faire marcher pour rendre visite aux vaches dans une parcelle un peu éloignée. Jouer aussi le registre du ludique pour capter leur attention quand il évoquera le monde du végétal.
Un exercice qui plaît à notre jeune agriculteur, membre du bureau des JA, et qui a fait son stage 6 mois en Australie. “Je suis très ouvert à ce genre d’initiative”, plaide-t-il. Une façon d’inviter tous ses pairs, jeunes et aînés, à prendre leur part de responsabilité dans la promotion du métier d’agriculteur.
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