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Rémi Bailhache, président de la Chambre d'Agriculture de la Manche
Filière bovine : “De plus en plus de circuits organisés”

Restructurer la filière bovine et capter toute la valeur ajoutée du bovin. Pour Rémi Bailhache, président de la Chambre d’Agriculture de la Manche, la feuille de route est toute tracée. Elle passe par des circuits organisés.

A l’instar des régions spécialisées viande bovine, nous avons souffert de la mauvaise conjoncture.
A l’instar des régions spécialisées viande bovine, nous avons souffert de la mauvaise conjoncture.
© TG

Avec de l’herbe qui pousse toute seule, trop facile d’être éleveur dans la Manche ?
Non, l’herbe ne pousse pas toute seule. Il faut aussi la cultiver et apprendre à la cultiver. C’est d’ailleurs une des raisons d’être de la ferme expérimentale de La Blanche Maison.

Comment les éleveurs de votre département ont-ils traversé l’année 2008 ?
La Manche, c’est 750 000 têtes bovines dont 240 000 vaches laitières et la vache de réforme constitue un produit important de la ferme départementale. A l’instar des régions spécialisées viande bovine, nous avons souffert de la mauvaise conjoncture.

Des marchés aux veaux qui fusionnent comme St-Lô et Torigny-sur-Vire, des marchés au cadran qui battent de l’aile dans l’Orne et le Calvados, des abattoirs qui ferment ou se restructurent, ça tangue aussi pas mal en aval de la filière bovine ?
La crise bovine a inéluctablement des conséquences sur l’élevage mais aussi sur les outils de transformation et de commercialisation. Cette filière exige de plus en plus de circuits organisés. La restructuration des marchés est donc indispensable. Tout comme celle des outils d’abattage à l’instar du regroupement Bigard/Socopa qui conduit à disposer d’un acteur qui pèse sur le marché national, voire même, le marché européen.

C’est une des réponses à la mondialisation ?
Essayons déjà d’être performants face à la distribution. D’être performants aux niveaux français et européen. Après, on verra.

Au sein de cette filière bovine et vu de la Chambre d’Agriculture, quel est l’objectif prioritaire ?
Il est essentiel de capter toute la valeur ajoutée d’un bovin, du veau de 8 jours jusqu’à la vache de réforme en passant par le JB et le veau de boucherie pour lequel la Manche comptabilise 60 000 places.

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