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Gaec des Moutons, ferme d'aujourd'hui

Quelle meilleure publicité que la parole d'utilisateurs satisfaits ? Le constructeur Lely organise une journée portes ouvertes mercredi 22 novembre, au Gaec des Moutons (50) afin de présenter son matériel innovant. Deux aides connectées sur lesquelles a misé la ferme de Nicolas et Muriel Bolé.

© SL

llll Deux robots de traite et un robot d'alimentation. Le tout signé Lely. Le Gaec des Moutons, basé à Saint-Clément-Rancouvray dans la Manche, a misé sur ces produits connectés créés par l'entreprise néerlandaise. Et, elle ne le regrette pas. « Lorsque nous avons investi dans le robot de traite en janvier 2013, nous avons étudié la concurrence mais aucune société ne nous permettait de traiter autant de données que le logiciel mis au point par Lely », affirme l'agricultrice, Muriel Boulé. Grâce à ce premier outil de travail, le troupeau a pu s'agrandir et compte aujourd'hui 100 vaches laitières pour 850 000 litres de lait livrés. « C'est avant tout un outil très précis et très prévenant pour le troupeau. Il permet de mesurer, chaque jour, le poids, la rumination, et même la période de chaleur... Pour suivre si bien une vache, il faudrait dormir avec, pratiquement », plaisante Muriel.
Le Gaec des Moutons, de Muriel et Nicolas, compte également 80 vaches allaitantes et des mâles à engraisser, soit environ 480 bovins à nourrir. L'an dernier, ils ont donc décidé d'investir dans une deuxième aide automatisée : un robot d'alimentation appelé Lely Vector. « Mes parents sont en retraite depuis trois ans et viennent de moins en moins nous aider à la ferme. Nous devions donc embaucher ou investir dans un robot. Nous avons opté pour la deuxième solution ! Même la comptable nous a dit de foncer ! », explique Nicolas. L'appareil fonctionne nuits et jours, 24h sur 24, effectue dix rations différentes (selon le troupeau à nourrir : taurillons, vaches allaitantes, génisses,...) et dix trajets pour les distribuer. Il se charge automatiquement dans la cuisine (ce hangar de stockage où la quinzaine d'aliments est stockée) d'après les données entrées préalablement dans le logiciel. « C'est le même que le robot de traite, il est très simple d'utilisation et, une fois les données entrées, plus besoin de changer ! », rassure Nicolas. Outre un gain de temps colossal, « je passais trois heures par jour pour faire trois rations différentes pour l'ensemble des animaux, je mets aujourd'hui 1 heure par jour pour distribuer 10 rations différentes et bien adaptées au stade physiologique de chaque animal », Muriel affirme que l'état de santé des animaux est remarquable. « Le fait d'avoir toujours de la nourriture fraîche, disponible et adaptée, est un sérieux atout. Les jeunes animaux, par exemple, évoluent très vite. Nous gagnons presque 40 jours sur l'engraissement des taurillons ! » Enfin, les données sont là encore, stockées et viennent s'ajouter dans le logiciel pour un suivi,de chaque animal, toujours plus performant et pointilleux. « Tous les jours je connais la quantité distribuée, la valeur distribuée, et le coût alimentaire pour chaque ration. Une autre information indispensable pour la gestion de la ferme. » Séduits, Nicolas et Muriel proposent de venir découvrir leurs installations lors d'une journée portes ouvertes mercredi 22 novembre 2017 à partir de 10 h. L'entreprise Lely sera évidemment présente (comme une dizaine d'autres enseignes avec lesquelles travaille le Gaec), pour répondre à toutes les questions.

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