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Haie
”Haie’volution”avec le coupeur-abatteur !

Le 10 décembre prochain, le lycée agricole de Vire accueille le colloque Haies’nergie. La ferme de l’établissement compte environ 8000 mètres de haies.L’occasion d’observer en action le nouveau coupeur-abatteur de la Cuma Calvados innovation.

L’après-midi du 10 décembre sera consacré à la haie. Témoignages, ateliers thématiques, mais aussi démonstrations seront au programme de cette journée organisée par la Chambre d’agriculture. Avec 8000 mètres de haie et 3 à 400 mètres de haies replantés chaque année, le lycée agricole de Vire propose un décor idéal pour ce colloque. La ferme de l’établissement est déjà adhérente de la déchiqueteuse à grappin en Cuma, un engin partagé par la Manche et le Calvados. La question  de l’adhésion au nouveau coupeur-abatteur est posée. “Actuellement, les copeaux répondent à nos besoins en termes de paillage. Mais, je ne désespère pas d’en faire une ressource. Je serai attentif au témoignage de la Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIV) Bois Bocage qui participera au colloque”, témoigne Jean-Paul Rousière, responsable de l’exploitation du lycée.

Machinisme en action
Le coupeur-abatteur sera la nouveauté de ce colloque. L’outil pourrait contribuer à la structuration de la filière. Lors d’étude sur le prix de revient du bois plaquette, le coût important du poste d’abattage a été mis en exergue. L’abattage représenterait 40 % des charges. Après l’évolution permise par la déchiqueteuse à grappin, le coupeur-abatteur permettrait de réduire les charges. “Outre l’aspect financier, l’outil répond à des problèmes de sécurité au travail et de disponibilité de main d’œuvre”, précise Antoine Herman.
Le coupeur-abatteur débute sa carrière. La Cuma Calvados innovation a lancé les appels à cotisations. “Nous misons sur une cinquantaine d’adhérents”, avance Serge Robiaille, président de la Cuma. Ce dernier se montre confiant : “ce matériel supprime une tâche pénible et consommatrice de temps. Nous voulions voir si une tête d’abattage s’adapterait aux haies. La réponse est oui”. Une pince et un imposant sécateur sont fixés sur le bras d’une pelle à chenille. “Il n’y a pas de chaîne de tronçonneuse. C’est rapide et efficace. Les chenilles permettent également de ne pas massacrer les parcelles”, souligne Serge Robiaille.

Des témoignages en salle
Avant les démonstrations de machinisme, le colloque s’appuiera sur des expériences concrètes. A commencer par celle de François Hamel. Installé à Bernière-la-Patry, cet agriculteur dispose d’une chaudière à plaquette. Il a bénéficié d’aide à la plantation de la Communauté de Communes de Vassy et du Conseil général du Calvados. Autre témoignage : Laurent Nevoux, technicien de la SCIC Bois Bocage, évoquera l’expérience ornaise. La SCIC regroupe les producteurs, les clients et les collectivités locales. La SCIC commercialise des plaquettes, après les avoir séchées sur ses plates-formes. Enfin, Elie Daguet présentera les actions du Conseil général. La question du renforcement du taux d’intervention à 25 % pour les petites chaudières individuelles ou collectives sera abordée.

3 ateliers extérieurs

 

Rendez-vous le 10 décembre au lycée agricole de Vire, à 13 h 30. L’après-midi débutera par des témoignages et se concluera par des démontrations en extérieur. 

Plantations et entretien
Pascal Giommi (Conseil Général du Calvados) et Thierry Lorand (lycée agricole de Vire) reprendront avec les visiteurs les choix en matière de plantations, les techniques à utiliser lors du chantier et dans les premières années d’implantation.

Abattage
La travail du coupeur-abatteur sera mis “en concurrence” d’une coupe manuelle traditionnelle opérée en amont par les élèves des sections aménagement, paysage et espaces verts du lycée agricole

Déchiquetage
Le matériel à grappin dont dispose la Cuma Calvados Innovation (en partage avec la Cuma Ecovaloris de la Manche) déchiquettera en direct les produits issus des coupes manuelles et mécaniques.

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