Aller au contenu principal

VIDEO. Intercuma et lisier : l’occasion d’en faire des tonnes

ECHANGE llll Avoir du matériel performant incite aussi les cuma à se regrouper. Sur le secteur de Vitré, l’équipement de l’intercuma Haute-Vilaine épand plus de 90 000 m3. L’investissement a permis de fédérer 25 Cuma autour d’une activité commune. Le tout à moindre coût.

Autour de Vitré, 90 000 m3 de lisier sont épandus grâce à l’intercuma.
Autour de Vitré, 90 000 m3 de lisier sont épandus grâce à l’intercuma.
© vm

Deux Massey-Fergusson de 380 et 390 chevaux tractent deux tonnes à lisier Mauguin de 24 000 litres. Ces ensembles sillonnent le pays de Vitré. Ils sont la propriété de l’intercuma Haute-Vilaine.  Son président, Martial Béasse, rappelle que « l’intercuma appartient aux cuma. Tout part des groupes. Nous avons eu une demande pour du matériel d’épandage de grosse capacité ».    

Communiquer sur une passion et un métier
Il y a quatre ans, un premier ensemble a donc été acheté. La tonne est équipée d’un pendillard de 24 mètres, avec système d’autoguidage sur le tracteur et d’un enfouisseur à dents. « Nous avons acheté un deuxième ensemble deux ans plus tard. Il tourne davantage au-dessus de Vitré. La demande est là », souligne Martial Béasse. 25 cuma utilisent ce service. L’intercuma n’a pas d’échanges financiers directs avec les agriculteurs. Les tonnes sont conduites par les chauffeurs des cuma.

90 000 m3 épandus
Au plus fort de la saison d’épandage, les salariés s’organisent par poste de 12 heures.  Le planning est géré directement par les cuma. Ces dernières se chargent également de facturer les adhérents.
Les agriculteurs trouvent leur compte avec cette organisation. « Ce matériel est difficilement achetable par une cuma seule. Nous pouvons donc grouper l’achat et mutualiser les salariés. Le maillage des 25 cuma permet de recenser les besoins et attentes des 300 ou 400 agriculteurs », insiste le président.
Martial Béasse n’oublie pas un point crucial : le prix. Le volume traité facilite la réduction des coûts. La prestation est facturée 128 €/h et 0,40 € du m3. S’y ajoutent 10 € par hectare pour l’enfouisseur. La moyenne atteint donc 2 € 20 du m3. La productivité est, elle, de 65 m3 épandus par heure.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Agriculteur Normand.

Les plus lus

Votre présence est un de leurs atouts !
CLIQUEZ ICI POUR PARTICIPER
"J'ai du mal à croire que demain, il n'y est plus que du lait étranger. Il faut arrêter de décourager les jeunes de s'installer et soutenir l'élevage français", clame Emmanuelle Leroux, jeune installée de 28 ans.
Emmanuelle Leroux, éternelle amoureuse de Normandes
Emmanuelle Leroux, fan de Normandes et nouvelle présidente de l'Association des éleveurs de la race, entend prêcher un vent de…
1er foyer de FCO8 et 816 foyers de FCO3 dans la Manche
Le 12 août 2025, le premier foyer de FCO8 a été confirmé dans la Manche dans un élevage laitier situé dans le centre manche, dans…
A la foire de Lessay 2025, les concours d'animaux en suspens
Alors que la Foire de Lessay arrive à grand pas, les interrogations portent sur le maintien des concours d'animaux organisés par…
Olivier Bihel, ancien président du Service de remplacement de la Manche.
Ancien président du Service de remplacement, Olivier Bihel s'est éteint à 61 ans
Olivier Bihel, agriculteur de profession, s'est engagé pleinement dans  le service de remplacement. Il est décédé à l'âge de…
La nouvelle campagne de prophylaxie démarrera à l'automne.
Colloque tuberculose bovine début septembre 2025 : "la journée est ouverte à tout le monde"
Le GDS Calvados et le GTV Normand organisent une journée d'échanges et d'expertise autour de la tuberculose bovine, mardi 9…
Publicité